Guide de rétablissement de l’équipe d’urgence et d’évacuation des immeubles (EUEI) et des secouristes

Pour assurer l’occupation d’un immeuble en toute sécurité et pour respecter les exigences de la partie II du Code canadien du travail et du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT), il faut que chaque lieu de travail dispose d’une couverture de protection suffisante assurée par l’équipe d’urgence et d’évacuation des immeubles (EUEI) et des secouristes. Le présent guide a pour but d’aider les gestionnaires principaux responsables des situations d’urgence et d’évacuations (GPRSUE) de l’immeuble, les chefs des secours d’urgence (CSU), les bureaux régionaux de sécurité (BRS) et les responsables de site.

L’objectif est de guider le rétablissement des équipes d’urgence de l’immeuble en tenant compte des éléments suivants :

La nouvelle directive du SCT exige qu’une EUEI soit mise sur pied dans tout immeuble où plus de 20 employés fédéraux travaillent, alors que le RCSST l’exige lorsque les effectifs y dépassent 50.

Le SCT a confirmé qu’il n’appliquera pas la directive sur l’EUEI pendant que se poursuit la pandémie. Toutefois, les ministères doivent continuer de se conformer aux exigences du Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail.

Si un immeuble a déjà rétabli avec succès une EUEI pour satisfaire aux normes du SCT, il est recommandé de la maintenir plutôt que se conformer aux normes minimales énoncées dans le RCSST.

  • Membres de l’EUEI et responsables de site

    Dans de nombreuses régions, le responsable de site est le cadre supérieur en milieu de travail qui est responsable de toutes les activités liées à la santé et à la sécurité au travail (SST), à la gestion des urgences et aux biens immobiliers.

    Dans la région de la capitale nationale (RCN), l’exécution du rôle de responsable de site peut être appuyée par les Services de gestion de la Direction générale ou par des représentants des Biens immobiliers.

    • Immeubles à locataires multiples :
      • Lorsqu’Emploi et développement Social Canada (EDSC) est le locataire principal, le responsable du site est également le gestionnaire principal responsable des situations d’urgence et des évacuations (GPRSUE), anciennement le gestionnaire principal désigné et l’autorité responsable de l’immeuble. Le GPRSUE collaborera avec le Gestionnaire principal ministériel des situations d’urgences et d’évacuations (GPMSUE) qui représente les autres locataires au sein de l’équipe d’urgence et d’évacuation des immeubles (EUEI). Chaque ministère dans un immeuble à locataires multiples nomme un GPMSUE pour qu’il collabore avec l’EUEI.
      • Si EDSC n’est pas le locataire principal, le responsable du site sera également le GPMSUE représentant EDSC au sein de l’EUEI.
    • Considérations relatives aux immeubles à occupation limitée ou variable :
      • Dans les immeubles de taille plus importante ou à étages multiples, où l’occupation est limitée, il faudrait concentrer les employés dans des zones ou à des étages particuliers, tout en respectant les exigences d’éloignement physique, afin de maximiser la couverture de l’EUEI et des secouristes et d’assurer une intervention rapide en cas d’urgence.
      • Il faut regrouper les lieux de rassemblement en cas d’urgence en désignant un seul endroit principal et un endroit de rechange, et effectuer un appel nominal à l’aide d’une liste des occupants de l’immeuble le jour de l’évacuation.
      • Les étages à faible occupation doivent relever directement du chef des secours d’urgence (CSU) ou du chef adjoint des secours d’urgence (CASU).
      • Il faut utiliser des moyens électroniques pour faciliter l’appel nominal et la vérification des présences parmi les employés.
      • En ce qui concerne les étages où l’occupation est limitée, on peut mettre en place un système de cartes d’évacuation selon lequel la dernière personne à quitter un espace affiche un panneau “ Aire évacuée ” à l’entrée de l’espace.
  • Étapes de rétablissement des EUEI

    L’approche étape par étape suivante vise à aider à rétablir les équipes d’urgence dans les immeubles :

    1. Désigner un gestionnaire principal responsable des situations d’urgence et d’évacuations (GPRSUE)
      • Le GPRSUE doit prendre des décisions au niveau de l’immeuble.
      • Les GPRSUE doivent être sur place pendant les périodes opérationnelles de base; par conséquent, il se peut qu’il soit nécessaire de désigner un ou plusieurs remplaçants.
        Remarque : Deux personnes ou plus peuvent se partager ce rôle à condition qu’une couverture complète soit prévue et qu’elles soient capables de s’acquitter de cette tâche.
      • La création de ce poste est exigée par la directive sur l’EUEI du SCT, mais non pas par le RCSST.Quoi qu’il en soit, il est crucial qu’un Gestionnaire principal ministériel des situations d’urgences et d’évacuations (GPMSUE) agisse comme gestionnaire principal responsable des situations d’urgences et d’évacuations (GPRSUE) pendant le rétablissement de l’EUEI. De plus, il faudra à un moment donné se conformer aux exigences du SCT et il est important que le GPRSUE participe au rétablissement de l’EUEI dès le départ.
      • Dans les situations où le nombre des employés est inférieur à 50, même si une EUEI n’est pas requise, il faut désigner un Gestionnaire principal ministériel des situations d’urgences et d’évacuations (GPMSUE) et au moins un remplaçant avec qui les employés qui travaillent dans l’immeuble peuvent communiquer durant une urgence.
    2. Désigner un chef des secours d’urgence (CSU)
      • Le CSU dirige l’intervention lorsque survient une urgence dans l’immeuble.
      • Le CSU doit être sur place pendant les périodes opérationnelles de base; par conséquent, il peut être nécessaire de désigner un ou plusieurs remplaçants. Ce rôle peut être partagé avec les CASU à condition qu’une couverture complète soit prévue à l’horaire et que toutes les personnes soient en mesure de s’acquitter de cette tâche.
      • Le CSU peut remplacer au besoin le GPRSUE, pourvu qu’il soit en mesure et autorisée à prendre des décisions au niveau de l’immeuble.
    3. 3. Désigner un nombre approprié de chefs adjoints des secours d’urgence (CASU) en fonction de la taille de l’immeuble. (se référer à l'annexe A)
      • Si possible, il faut nommer un CASU pour chaque ministère fédéral qui a des bureaux dans l’immeuble.
      • Les CASU devraient être en mesure d’assumer le rôle de CSU en cas d’absence de celui ci.
    4. Encourager tous les ministères fédéraux dans l’immeuble à nommer des cadres supérieurs ministériels (GPMSUE)
      • Les GPMSUE désigneront les agents de secours d’étage (ASE) pour leur espace et vérifieront qu’un nombre suffisant d’agents de secours d’étage sont disponibles sur une base quotidienne.
      • EDSC n’exerce aucun pouvoir et n’a aucune responsabilité à l’égard des autres espaces locatifs. Par conséquent, EDSC communiquera avec les autres locataires et les sensibilisera, dans la mesure du possible, aux exigences de l’équipe d’urgence et d’évacuation des immeubles. Il incombe à chaque locataire de se conformer à ces exigences.
      • Lorsque EDSC est le locataire principal, nous n’avons aucun contrôle sur les autres locaux des autres locataires en ce qui concerne leur réintégration. Si un autre espace n’est pas encore occupé régulièrement, il convient simplement de l’identifier dans le plan d’urgence.

      Bien que cet aspect ne soit pas abordé dans le Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail, il est recommandé que l’on se conforme à la Directive sur les équipes d’urgence et d’évacuation des immeubles du SCT au moment de nommer un Gestionnaire principal ministériel des situations d’urgences et d’évacuations (GPMSUE) pour chaque ministère afin de faciliter la communication et le rétablissement de l’EUEI, à un moment ultérieur.

    5. Consulter les locataires ne relevant pas de la compétence fédérale pour favoriser la collaboration.
      • EDSC n’a aucun pouvoir ni aucune responsabilité à l’égard des locataires qui ne relèvent pas de la compétence fédérale, et qui ne sont pas assujettis à la politique du SCT. Toutefois, il faut les mobiliser dans la mesure du possible, car la collaboration en cas d’urgence est essentielle à la sécurité collective des personnes. Les exigences de base sont semblables d’une administration à l’autre, et les locataires peuvent souhaiter établir leurs propres équipes et protocoles d’étage, qui devraient être harmonisés avec les procédures générales de l’immeuble.
    6. Mettre à jour le Plan d’urgence et d’évacuation de l’immeuble (PUEI)
      • Le RCSST exige qu’un PUEI soit dressé lorsqu’il y a 50 employés ou plus dans un immeuble.
      • Lorsque le nombre des employés est inférieur à 50, aucun PUEI n’est requis, mais des procédures d’urgence doivent être établies et communiquées aux employés.
      • Il faut se reporter à l’article 17.4 du Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail, Plan d’évacuation d’urgence, pour s’informer au sujet du type d’information qu’il faut inclure au PUEI.
      • Pour faciliter la mise à jour du PUEI, il est conseillé d’utiliser le modèle de PUEI créé par l’équipe de la gestion des urgences et de la continuité des activités (GUCA), qui se trouve sur iService.
      • On peut également utiliser ce modèle dans le cas des immeubles comptant moins de 50 employés pour lesquels il faut établir des procédures d’urgence.
    7. Déterminer le nombre d’agents de secours d’étage requis pour l’immeuble, en tenant compte des aspects suivants :
      • Le nombre d’employés qui retournent à l’immeuble sera t il constant ou fluctuera t il d’un jour à l’autre? Les employés travailleront ils selon un horaire régulier ou par roulement sur place?
      • En ce qui concerne la répartition des employés à l’intérieur de l’immeuble, ces derniers seront ils concentrés dans des zones particulières ou répartis dans l’ensemble de l’immeuble?
      • La taille de l’immeuble, le nombre d’étages occupés et les zones de sécurité.
      • Les heures et quarts de travail opérationnels.
      • Lorsqu’il y a plus de 50 employés dans l’immeuble, l’EUEI doit comprendre au moins un agent de secours d’étage et un agent de secours d’étage adjoint pour chaque étage occupé.
      • Pour assurer une couverture adéquate, il est bon de commencer par désigner un responsable d’étage pour chaque tranche de 20 employés. (Jusqu’à 20 occupants = 1, jusqu’à 40 = 2, etc.) Il peut être nécessaire de désigner des agents de secours supplémentaires lorsque :
        • Les aires de plancher sont grandes ou divisées en zones de sécurité;
        • Les employés sont répartis sur de nombreux étages;
        • Il y a de nombreux visiteurs ou clients qui se rendent sur place;
        • Il y a une rotation ou un roulement important des employés ou des agents de secours d’étage.
    8. Calculer le nombre d’agents de secours d’étage requis pour chacun des étages :
      • Lorsque plus de 50 employés se trouvent dans l’immeuble, nommez au moins un agent de secours d’étage et un agent de secours d’étage adjoint pour chaque étage occupé.
      • Pour assurer une couverture adéquate, en plus de désigner un agent de secours pour chaque étage, nous recommandons de nommer au moins un agent de secours pour chaque 20 employés (jusqu’à 20 occupants = 1, jusqu’à 40 = 2, etc.). D’autres agents de secours peuvent être requis lorsque l’aire de plancher est importante ou divisée en zones de sécurité ou en petites pièces. Cela diffère des calculs antérieurs servant à déterminer le nombre d’agents de secours en fonction de l’aire de plancher et des taux d’occupation normaux présumés.
      • Lorsque le nombre d’employés à un étage est faible (moins de 10), l’employé ayant le plus d’ancienneté à l’étage doit être désigné comme agent de secours d’étage et signaler la situation à l’étage à l’EUEI. De plus, il faut désigner un agent adjoint de secours.
      • Dans les immeubles de taille plus réduite, il peut être possible de désigner un seul agent de secours d’étage pour qu’il s’occupe de plus d’une aire de plancher, pourvu que cet agent ait accès à tous les secteurs et qu’il s’agisse d’un petit espace physique. De plus, il ne devrait pas avoir à se déplacer dans le sens inverse du mouvement d’évacuation pour couvrir les zones.
      • Il n’est pas nécessaire de confier des aires inoccupées à un agent de secours d’étage, à condition que des mesures aient été prises pour limiter l’accès à ces aires ou qu’on surveille ces aires pour confirmer qu’elles sont inoccupées.
    9. Recruter des membres de l’EUEI et des secouristes
      • Avec un nombre limité d'employés retournant au bureau uniquement à temps partiel, on s’attend à ce que, proportionnellement, les équipes d’urgence de l’immeuble doivent possiblement augmenter le nombre de leurs membres et former un plus grand nombre d’employés pour assumer les responsabilités de l’EUEI et des secouristes aux fins de recrutement et de maintien en poste d’un nombre suffisant de membres.
      • Avec l’aide des gestionnaires, il faut identifier les employés qui reviennent qui reviennent (ou qui sont déjà sur place) et qui étaient auparavant membres de l’équipe d’urgence de l’immeuble ou des secouristes et les encourager à reprendre ce rôle.
      • Il est conseillé, toujours avec l’aide des gestionnaires, d’inviter les employés qui sont au bureau (et ceux qui reviennent) à devenir membres de l’équipe. Plus l’employé passera du temps sur place, plus grande sera la couverture que ce dernier pourra fournir.
      • Si le nombre de volontaires est insuffisant :
        • Demandez à des gestionnaires sur place d’assurer la couverture;
        • Envisagez d’offrir une formation polyvalente aux employés sur place pour qu’ils agissent à titre de membre de l’EUEI et de secouriste;
        • Demandez à des préposés aux premiers soins de vous aider à assurer la couverture;
        • En dernier recours, demandez aux gestionnaires d’attribuer les tâches de l’EUEI aux employés qui sont en mesure de s’acquitter de ces tâches*.
      • *Les Relations de travail ont confirmé qu’en vertu de la Loi sur la gestion des finances publiques (article 11), de la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral (article 7) et des conventions collectives (c. à d. droits résiduels), la direction a le droit d’attribuer des tâches selon qu’elle le juge nécessaire, y compris des tâches qui ne font pas partie des fonctions normales de l’employé. Cela inclurait par exemple les fonctions d’un responsable d’étage.
    10. Passer en revue les lieux de rassemblement en cas d’urgence
      • Il faut passer en revue les lieux de rassemblement en cas d’urgence (lieu principal et lieu de rechange) pour s’assurer qu’ils sont toujours viables.
      • Il faut s’assurer que les lieux de rassemblement en cas d’urgence offrent suffisamment d’espace pour respecter les exigences d’éloignement physique.
      • En raison des niveaux d’occupation réduits, il faudrait envisager de regrouper de multiples lieux de rassemblement en cas d’urgence pour les grands immeubles à des endroits plus centralisés afin qu’il soit plus facile de vérifier l’état d’évacuation.
      • Il faut communiquer de l’information sur les lieux de rassemblement en cas d’urgence à tous les employés et inclure des mises à jour dans le plan d’urgence et d’évacuation de l’immeuble.
    11. S’assurer que tous les membres de l’EUEI et les secouristes reçoivent une formation
      • La formation de l’EUEI peut être donnée par le CSU, le CASU ou le Bureau régional de sécurité (BRS).
      • Le matériel de formation de l’EUEI sera disponible sur iService et sera ajouté à SABA. Cette formation portera sur les exigences auxquelles doivent satisfaire les responsables des secours d’urgence et il faudra y ajouter les renseignements propres à l’immeuble.
      • On peut donner la formation en personne, tout en respectant les exigences d’éloignement physique, ou par voie électronique.
      • La Certification en secourisme est coordonnée par l’intermédiaire de SABA dans la RCN et par les Services de gestion régionaux dans les autres régions.
  • Heures opérationnelles
    • Il faut déterminer les heures opérationnelles de base dans l’immeuble durant lesquelles une EUEI sera présente, et les heures d’inoccupation lorsqu’aucune EUEI n’est sur place, consigner cette information dans le plan d’urgence de l’immeuble et en informer les occupants de manière à ce que les membres de l’EUEI et les employés soient au courant des procédures d’urgence à suivre durant les heures opérationnelles de base et en dehors de celles ci.
    • Remarque : par “ heures d’inoccupation ”, on entend habituellement les périodes durant lesquelles l’EUEI n’est pas activée et qui correspondent typiquement aux périodes en dehors des “ heures de base ” habituelles de 8 h à 16 h et qui incluent les fins de semaine et les jours fériés. Elles peuvent varier d’un immeuble à l’autre.
    • Dans la mesure du possible, dans les immeubles dotés de systèmes d’alarme incendie avancés à deux sonorités, il faut laisser le système en mode d’évacuation immédiate à sonorité unique jusqu’à ce qu’un nombre suffisant d’agents d’urgence et de sécurité, y compris les membres de l’EUEI, soient en place pour permettre une évacuation graduelle. La décision de passer à un mode d’évacuation à deux sonorités devrait être prise de concert avec les responsables des installations et le gestionnaire de la propriété.
  • Personnes ayant besoin d’aide

    Conformément à l’approche selon laquelle on demande aux employés vulnérables de ne pas retourner au bureau à ce moment ci pour des raisons de santé, il peut également être recommandé que les personnes ayant besoin d’aide ne reviennent pas pour l’instant, car il n’y a peut être pas encore de mesures complètes de soutien sur place pour garantir leur sécurité.

    • Il faut examiner au cas par cas toutes les situations où une personne ayant besoin d’aide travaille sur place (ou envisage de revenir au travail) avec cette personne et son gestionnaire pour déterminer si l’on peut répondre entièrement et en tout temps à ses besoins et pour instaurer un plan d’urgence et d’évacuation personnel pour elle. Cela comprendrait la désignation d’un nombre suffisant d’aidants et la résolution des problèmes que présentent les règles d’éloignement physique et les obstacles qui pourraient survenir lorsqu’on cherche à fournir à la personne l’aide dont elle a besoin.
    • Il faut informer le chef des secours d’urgence (CSU) et les aidants du plan d’urgence et d’évacuation personnel, de la présence de la personne dans l’immeuble et de l’endroit précis où elle se trouve lorsqu’elle travaille sur place.
  • Exercices

    Le Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail exige la tenue d’au moins un exercice d’évacuation ou d’urgence chaque année, tandis que la directive sur l’EUEI du SCT exige la tenue d’un exercice de confinement ou de mise à l’abri sur place chaque année. Comme la directive du SCT n’est pas appliquée durant la pandémie, un seul exercice d’évacuation ou d’urgence est requis cette année. D’autres exercices mettant l’accent sur les risques (et la formation), comme des exercices de confinement ou de mise à l’abri sur place, peuvent se tenir au besoin.
    étant donné l’impact de la COVID 19 sur le milieu de travail, il est entendu que de nombreux exercices prévus dans les immeubles ont été ou seront touchés. Toutefois, ces exercices continuent d’être obligatoires en vertu du Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail et de faire partie des exigences de politiques. Il faut les tenir dans la mesure du possible; dans un même temps, il faut éviter que ces exercices ne créent pas eux mêmes un danger en augmentant le risque potentiel de transmission de la COVID 19. Dans cette optique, on recommande de procéder comme suit :

    • Tenir un exercice d’évacuation ou d’urgence chaque année et il ne doit pas y avoir plus de 12 mois entre les exercices.
    • Reporter les exercices d’urgence dans les immeubles qui ne sont pas encore dus.
    • Mettre davantage l’accent sur les activités de sensibilisation.
    • Lorsqu’un autre locataire ou le gestionnaire de la propriété organise un exercice, EDSC participera, dans la mesure du possible, tout en contrôlant les chances d’exposition à la COVID 19.
    • Tenir des exercices sous la forme de simulations, d’une revue générale ou d’une discussion.
      • Exemple: Exercice d’évacuation–Les employés passent en revue leurs procédures d’urgence et repèrent physiquement les points de sortie à leur étage, tandis que les membres de l’EUEI inspectent les voies de sortie et les lieux de rassemblement. Comme deuxième exemple, on demande aux employés de parcourir individuellement leurs voies d’évacuation à différents moments de la journée plutôt que de demander à tout le monde de procéder à l’évacuation en même temps.
      • Exemple: Exercice d’intrusion armée–Les employés s’exercent à suivre les procédures dans leur espace de travail immédiat seulement et ne se rendent pas à des pièces fermées.
    • Il n’est pas conseillé de tenir des exercices où l’on tente de faire respecter des mesures d’éloignement physique dans des situations comme des évacuations ou des incidents d’intrusion armée, car cela favoriserait une réaction potentiellement dangereuse si, par exemple, les occupants appliquaient des mesures d’éloignement physique pendant un incendie ou une intrusion armée réelle.
    • Afin de réduire les risques d’exposition durant les situations d’urgence, les employés devraient être invités à porter des masques non médicaux dans toutes les situations d’urgence où il pourrait être impossible de prendre des mesures d’éloignement physique. Pour cette raison, il faut demander à tout le monde de porter un masque durant tout exercice d’urgence dans l’immeuble.
  • Réévaluer régulièrement les besoins de l’EUEI et des secouristes
  • Annex A – Exigences législatives minimales actuelles auxquelles doit satisfaire l’EUEI

    Exigences législatives minimales auxquelles doit satisfaire l’EUEI pour respecter le Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail

    Agents de Secours

    • 17.7 (1) L’employeur ou les employeurs qui ont établi un plan d’évacuation d’urgence pour un bâtiment (où plus de 50 employés sont au travail – 17.4(1)) doivent nommer :
      • Un Chef des secours d’urgence;
      • Un Chef adjoint des secours d’urgence;
      • Un Chef des secours d’étage;
      • Un Chef adjoint des secours d’étage;
      • Des moniteurs pour les employés ayant besoin d’une aide particulière en cas d’évacuation.

    Chef des secours d’urgence et son adjoint doivent être des employés qui travaillent habituellement dans le bâtiment visé.

    Chef des secours d’urgence et son adjoint nommés pour un étage du bâtiment doivent être des employés qui travaillent habituellement à cet étage et le moniteur pour un employé ayant besoin d’une aide particulière doit être un employé qui travaille habituellement au même étage que lui.

    Secouristes

    • L’employeur doit veiller à la présence d’un secouriste dans un lieu de travail isolé où se trouvent au moins deux employés à un moment quelconque.
    • Il faut qu’il y ait un secouriste pour chaque tranche de 50 employés dans le lieu de travail.
  • Annex B — Exigences législatives futures pour l’EUEI

    Puisque le SCT a confirmé qu’il n’applique pas la directive sur l’EUEI cette année, le respect de la section qui suit n’est pas obligatoire jusqu’à nouvel ordre.

    Exigences législatives minimales pour l’EUEI, comprenant les exigences énoncées dans la Directive sur les équipes d’urgence et d’évacuation des immeubles (EUEI) du SCT et dans le RCSST – Structure opérationnelle

    Moins de 20 employés:

    • Désigner un Gestionnaire principal ministériel des situations d’urgences et d’évacuations (GPMSUE) pour les urgences et les évacuations (et des remplaçants au besoin);
    • Désigner un secouriste.

    De 20 à 49 employés:

    • Désigner un gestionnaire supérieur responsable des situations d’urgence et d’évacuations;
    • Désigner un chef des secours d’urgence;
    • Désigner un chef adjoint des secours d’urgence;
    • Désigner des agents de secours d’étage et d’autres agents de secours, au besoin;
    • Désigner les aidants responsables des personnes ayant besoin d’aide;
    • Désigner un secouriste.

    Plus de 50 employés:

    • Même structure de l’EUEI que dans les situations où il y a de 20 à 49 employés et désignation d’au moins deux chefs adjoints des secours d’urgence;
    • Désigner au moins un responsable d’étage et un adjoint pour chaque étage occupé;
    • Désigner un secouriste par tranche de 50 employés.

    Exigences législatives minimales pour l’EUEI, comprenant les exigences du SCT et du Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail–Structure administrative

    Moins de 20 employés:

    • Désigner un gestionnaire supérieur responsable des situations d’urgence et d’évacuations (et des remplaçants au besoin);
    • Désigner un secouriste.

    De 20 à 49 employés

    • Désigner un gestionnaire supérieur responsable des situations d’urgence et d’évacuations;
    • Désigner un chef des secours d’urgence;
    • Désigner un chef adjoint des secours d’urgence;
    • Désigner des agents de secours d’étage et d’autres agents de secours, au besoin;
    • Inclure les cadres supérieurs ministériels des ministères locataires autres que le principal ministère locataire;
    • Inclure des représentants du ministère gardien et du propriétaire de l’immeuble ;
    • Inclure les responsables de la sécurité de chaque ministère qui a des employés dans l’immeuble (le cas échéant);
    • Communiquer avec le bureau régional de la sécurité et le tenir au courant;
    • Désigner un secouriste.

    Plus de 50 employés:

    • Même structure de l’EUEI que dans le cas de 20 à 49 employés et désignation d’au moins deux chefs adjoints des secours d’urgence;
    • Désigner au moins un agent de secours d’étage et un adjoint pour chaque étage occupé;
    • Désigner les aidants responsables des personnes ayant besoin d’aide;
    • Désigner un secouriste par tranche de 50 employés.