Sources de stress et aspects du travail susceptible d’augmenter le risque de violence au travail

Avis important !

Le projet de loi C-65, Loi modifiant le Code canadien du travail et protégeant les employés contre le harcèlement et la violence dans les lieux de travail fédéraux, est entré en vigueur le 1er janvier 2021.

Le contenu de cette page peut ne pas refléter les informations les plus à jour pendant la transition vers le nouveau cadre réglementaire.

Pour obtenir les dernières informations, les employés et les gestionnaires sont encouragés à contacter le Centre d'expertise en harcèlement et violence (CEHV).

Sources de stress

La plupart des incidents de violence au travail ne s’expliquent pas par une cause unique, mais résultent plutôt d’un ensemble de circonstances à la fois dans le milieu de travail et à l’extérieur de celui-ci. Il est important de savoir qu’un effectif est composé de personnes très différentes, qui ne gèrent pas toutes leur stress de la même façon. Alors qu’une source de stress peut amener une personne à commettre un acte de violence au travail, le même stress peut n’avoir pratiquement aucun effet sur quelqu’un d’autre. Les sources de stress suivantes sont susceptibles d’augmenter le risque de violence au travail.

  • Événements de la vie personnelle – tout changement important qui augmente le stress que ressent une personne (p. ex. mariage, divorce, maladie ou changement important dans la situation financière), peu importe qu’il soit perçu de façon positive ou négative.
  • Événements de la vie professionnelle – changements qui surviennent au travail et qui peuvent causer du stress (p. ex. nouvel emploi, promotion, changement d’emploi, perte d’emploi ou changements dans les responsabilités professionnelles).
  • Relations difficiles au bureau – peuvent résulter de problèmes d’incompatibilité de caractère ou d’un conflit de personnalités entre deux personnes ou plus dans un même milieu de travail. Il peut s’agir de relations entre collègues ou des relations entre un superviseur et un employé subalterne. Certaines personnes se fâchent ou s’offusquent plus vite que d’autres. Et certaines personnes sont plus susceptibles de réagir de façon ouvertement hostile. Le fait d’être sensible aux particularités des collègues peut grandement favoriser des relations saines et efficaces au travail.
  • Sentiment d’avoir été traité injustement – la perception d’avoir été traité injustement peut engendrer de la colère ou une frustration excessive. Cela peut être au sujet des tâches quotidiennes ou des responsabilités rattachées au poste ou être le résultat d’une situation particulière au travail.
  • Climat de travail – travailler en période de changement organisationnel intense (p. ex., fusion de services, réduction de l’effectif, grève).

Il faut distinguer les sources de stress susceptibles d’augmenter le risque de violence au travail des facteurs qui contribuent à la violence au travail. S’il convient de reconnaître, de prévenir et de résoudre les sources de stress, les gestionnaires et les superviseurs doivent être bien conscients des facteurs contributifs et les gérer en permanence.

Aspects du travail

N’importe qui peut être victime de violence au travail, mais en raison de certaines conditions de travail, procédures ou interactions, certaines personnes sont plus à risque que d’autres. Voici quelques exemples :

  • travailler avec le public;
  • manipuler de l’argent ou des objets de valeurs;
  • exécuter des tâches d’inspection ou d’application de la loi;
  • fournir des services, des soins ou des conseils;
  • travailler seul ou en petit nombre ou travailler dans un endroit isolé ou peu fréquenté;
  • travailler dans un milieu communautaire;
  • avoir un lieu de travail mobile.

En outre, le risque de violence au travail augmente à certaines périodes du jour, de la nuit ou de l’année. Par exemple :

  • les périodes de pointe au travail;
  • tard le soir ou au petit matin;
  • la période de déclaration des revenus;
  • à l’échéance des comptes de services publics;
  • pendant les congés;
  • les jours de paie;
  • à la remise des bulletins scolaires ou à la période des rencontres avec les parents;
  • lors des évaluations du rendement.