Études de cas pour le « lunch & learn »

CAS # 1 :

Michel travaille à Service Canada depuis 12 ans. Sa conjointe vient de perdre son emploi et a fait une demande d’assurance-emploi. Michel trouve que le délai est plutôt long avant que sa conjointe reçoive des nouvelles sur le statut de sa demande. Michel se rend au bureau de son collègue Denis pour lui poser des questions concernant le statut et le traitement de la demande de sa conjointe. Il lui demande notamment de traiter le dossier de sa conjointe de façon prioritaire. Suite à la visite surprise de Michel à son bureau, Denis ne sait pas trop comment réagir. Ce dernier décide de discuter de la situation avec son gestionnaire, car il n’est pas convaincu de pouvoir divulguer ces renseignements.

Après la rencontre avec Denis, le gestionnaire effectue diverses vérifications avec la Divion de la sécurité dans les banques de données du Ministère et il en vient à la conclusion que pour faire toute la lumière il est souhaitable de commander une enquête administrative. L’enquête pourra permettre de vérifier si Michel a utilisé les banques de données du Ministère à des fins non autorisées. Les consultations par Michel dans la banque de données ont été ainsi recensées. L’employé a été convoqué et interrogé par les enquêteurs.

Voici les conclusions de l’enquête :

L’employé a consulté les écrans en lien avec la demande d’assurance-emploi de sa conjointe à 55 reprises lors de 12 journées différentes.
L’employé confirme avoir suivi il y a un an une formation sur les valeurs et l’éthique. Il est au courant que consulter et divulguer les renseignements sur la demande
Par contre, Michel croit qu’il est tout à fait normal de se servir de son emploi afin de consulter les informations concernant la demande d’assurance-emploi d’un proche.
L’employé confirme avoir demandé à son collègue Denis de traiter en priorité la demande de sa conjointe. consulted screens related to his wife’s employment insurance

Veuillez discuter en petit groupe et répondre aux questions suivantes

Y a-t-il un problème au niveau de l’éthique? Si oui, identifiez la nature du problème.
Quelles valeurs du Code de conduite de l’EDSC sont compromises?
Quoi faire pour résoudre une telle situation?
Quoi faire pour prévenir une telle situation? ?

CAS # 2 :

Josée travaille depuis 3 ans à Service Canada. Il s’agit d’une employée qui a un rendement satisfaisant. En raison de la situation du bureau, il n’y a pas toujours la présence d’un représentant de la gestion. Depuis quelques mois, la direction a dénoté des lacunes au niveau de sa performance. Elle a souvent des retours de dossiers par le biais de son chef d’équipe suite à des erreurs, lesquelles ont été partagées avec l’employée. À plusieurs reprises, comme gestionnaire, vous l’avez rencontrée pour discuter des manquements à son rendement et vous avez exploré avec l’employée différentes alternatives pour l’aider. Elle vous a répondu qu’elle reprendra le dessus et qu’il s’agit d’une situation de fatigue temporaire. Cependant, la situation demeure inchangée, au contraire son rendement devient de plus en plus insatisfaisant. Par ailleurs, plusieurs de ses collègues se plaignent à l’effet qu’elle ne contribue pas assez dans l’équipe. Entre autres, vous avez reçu des plaintes à l’effet qu’elle passe son temps à faire des appels personnels et à écrire des courriels. De plus, vous avez constaté qu’elle est en train d’écrire des courriels ou elle est au téléphone à chaque fois que vous passez à son bureau. Vous l’interrogez et elle a toujours une bonne raison en déclarant qu’elle écrit à un consultant ou à un collègue pour valider une procédure. La direction décide d’enclencher une enquête administrative. Les courriels envoyés ou reçus de son compte d’employé sont vérifiés. L’employée a été convoquée et interrogée par les enquêteurs.

Voici les conclusions de l’enquête dans les grandes lignes :

L’employée a ouvert une entreprise de vente de produits ménagers en ligne depuis 9 mois. Aucun rapport confidentiel n’a été rempli par l’employée.
L’employée a utilisé à l’occasion le réseau électronique et téléphonique de l’employeur pour faire de la sollicitation et facturation à ses clients.
L’employée déclare qu’elle ne fait pas de tort à personne en utilisant le matériel du bureau.

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Y a-t-il un problème au niveau de l’éthique? Si oui, identifiez la nature du problème.
Quelles valeurs du Code de conduite de l’EDSC sont compromises?
Quoi faire pour résoudre une telle situation?
Quoi faire pour prévenir une telle situation?

CAS # 3 :

Pierre occupe un poste d’Agent de services aux citoyens depuis 15 ans. La Sécurité régionale du Ministère a récemment mené une enquête à son endroit à la suite d’une dénonciation d’une collègue de travail. Cette dernière affirme qu’elle a entendu dire que Pierre consultait les banques de données du Ministère sans que cela ne soit lié à ses activités officielles ou que les citoyens en fassent la demande. L’employé a donc décidé d’aviser son gestionnaire afin de lui faire part de la situation. Il est à noter que tous les Agents de services aux citoyens avaient préalablement été avisés par la gestion de ne pas visionner les dossiers des prestataires si cela n’était pas en lien avec leur charge de travail afin de protéger les renseignements confidentiels des citoyens. L’enquête a révélé que Pierre a effectué 1775 consultations dans les dossiers de 150 clients de 2008 à 2010. Pierre est quelque peu surpris par le nombre de consultations, mais admet avoir visionné les dossiers des prestataires simplement par curiosité. De plus, ce dernier affirme n’en avoir retiré aucun avantage personnel, car il n’a pas fait de transactions dans les dossiers des citoyens.

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Quelles valeurs du Code de conduite de l’EDSC sont compromises?
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Quoi faire pour prévenir une telle situation?

CAS # 4 :

Lors de votre pause café à la cafétéria, Carole constate que des catalogues de l’entreprise de produits cosmétiques « Avon » sont disposés de façon stratégique sur les tables. Par curiosité, elle décide de consulter le dépliant afin d’en connaître davantage sur les différents produits vendus. Carole remarque également qu’une carte d’affaire « Avon » a été brochée sur la page couverture de tous les catalogues. L’employée est étonnée de retrouver sur la carte d’affaire le nom d’une collègue qui travaille dans une autre direction. Il est inscrit que pour toutes questions ou commandes, veuillez contacter Marie et le numéro de téléphone est celui de son poste de travail. Carole est consciente que cette pratique est répandue dans plusieurs Centre Service Canada au Québec et que divers produits ou services sont régulièrement vendus par les employés soit pour financer une activité de leur enfant (scolaire ou sportive) ou pour en retirer un profit personnel (Avon, rapports d’impôts, agent d’immeuble, etc.). Elle se souvient toutefois d’une formation sur le Code de valeurs et d’éthique qu’elle avait suivie il a quelque temps qui abordait la notion de sollicitation au travail.

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CAS # 5 :

Sonia travaille comme Agent de programmes depuis 5 ans. Dans ses temps libres à la maison, l’employée aime bien regarder les divers sites de médias sociaux accessibles sur Internet. Il y a quelques semaines, Sonia a accepté l’invitation d’un collègue de travail afin de devenir son « ami » sur Facebook. Un soir alors qu’elle était sur Facebook et regardait les différents commentaires diffusés par ses « amis », elle a constaté que son collègue critiquait ouvertement la décision du Ministère de ne pas renouveler le contrat de plusieurs de ses collègues. Il est à noter que son collègue s’identifiait clairement comme un employé de Service Canada. Ce dernier utilisait des termes qui blâmaient directement la gestion :

« Pas facile de travailler pour Service Canada avec toutes les coupures, c’est encore les employés de premier niveau qui assumeront les mauvaises décisions de la gestion. Notre charge de travail sera encore une fois exagérée au détriment de notre santé. Ça paraît que nos gestionnaires ne travaillent pas directement avec les citoyens. Ils n’ont aucune considération pour leurs employés!

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CAS # 6 :

Francis occupe un poste de Commis de prestation des programmes et services depuis 3 ans dans un Centre Service Canada. L’employé tente de se qualifier sur un poste de niveau supérieur qui serait pertinent à son diplôme universitaire. Suite à son élimination d’un processus de sélection, il a envoyé un courriel avec des propos insultants à son Chef d’équipe en se plaignant de ne pas avoir été choisi pour la promotion. Le Chef d’équipe l’a informé que cette façon de communiquer ses préoccupations était inacceptable et l’a rencontré pour discuter de la problématique. Par contre, Francis a récidivé en envoyant un autre courriel insultant à son gestionnaire pour se plaindre de la même chose. Il a même distribué des copies de son courriel à d'autres employés ainsi qu’au Directeur de territoire. Le gestionnaire juge que les courriels étaient insultants, offensants et clairement déplacés. Ce dernier croit que le manque de respect de Francis envers la gestion vient directement défier l’autorité de l’employeur et constitue par le fait même de l’insubordination. Il ne s’agit pas de la première fois que l’employé éprouve des difficultés à respecter ses gestionnaires ou ses collègues. En effet, plusieurs plaintes ont été déposées par des employés auprès de la gestion afin de dénoncer ses propos irrespectueux, arrogants et ses regards menaçants.

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