Bulletin du Cercle des employés autochtones

Édition de décembre 2019


Message de bienvenue du président du CEA

Reg Parson photo

Le bulletin m’a donné l’occasion de réfléchir au travail que nous faisons au sein du Cercle des employés autochtones. Lorsque j’assiste à des réunions, que j’entends ce que font les autres ministères et que je pense au travail que nous faisons en tant que ministère, cela me réjouit! À bien des égards, nous faisons partie des chefs de file du gouvernement du Canada dans les efforts de réconciliation. Il y a encore des défis à relever et beaucoup de travail à faire, mais nous avons l’appui nécessaire et nous faisons de grands progrès.

Récemment, nous avons eu notre élection, et saviez-vous que la moitié des membres du Conseil national sont élus tous les 18 mois? Les élections sont organisées de cette façon pour assurer la continuité du Conseil national, afin que nous puissions maintenir l’élan et la connaissance opérationnelle du Cercle. Le Conseil national est composé du Comité exécutif (président, vice-président, agent financier et secrétaire) et de représentants régionaux (deux de l’Atlantique, deux du Québec, deux de l’Ontario, deux de l’Atlantique, deux de l’Ouest et des Territoires et deux de la RCN). Lors de la dernière élection, huit postes étaient disponibles, cinq postes ont été pourvus par acclamation et trois postes ont fait l’objet d’un vote des membres. Au cours du mois suivant l’élection, le Conseil national s’est employé à mettre à jour le plan de travail afin de refléter la réalité actuelle du Ministère. Notre prochaine élection aura lieu en mars 2021.

Il se passe beaucoup de choses, lisez ce qui suit pour en apprendre davantage sur certaines des initiatives en cours. Et nous sommes toujours intéressés à avoir de vos nouvelles, faites-nous savoir si vous avez une histoire que vous aimeriez raconter!

Reg Parsons, président du CEA

Résumé de la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones

Pendant trois jours, du 21 au 23 mai, Services aux Autochtones Canada a dirigé plusieurs événements incroyables qui ont mis en lumière la diversité des cultures et des traditions des membres des Premières Nations, des Inuits et des Métis

Pendant trois jours, du 21 au 23 mai, Services aux Autochtones Canada a dirigé plusieurs événements incroyables qui ont mis en lumière la diversité des cultures et des traditions des membres des Premières Nations, des Inuits et des Métis.

Pendant trois jours, du 21 au 23 mai, Services aux Autochtones Canada a dirigé plusieurs événements incroyables qui ont mis en lumière la diversité des cultures et des traditions des membres des Premières Nations, des Inuits et des Métis

Le 21 mai, un Aîné inuit a prononcé une prière d’ouverture traditionnelle lors de la cérémonie d’ouverture. L’Aîné inuit a poursuivi la journée en communiquant l’importance de chaque outil inuit exposé et a mené des discussions approfondies sur l’expérience inuite.

Le 22 mai correspondait à la Journée des Métis et les participants ont été ravis d’entendre l’hymne national des Métis, suivi d’une allocu- tion de la présidente de la nation métisse d’Alberta, Audrey Poitras. Par la suite, le groupe Prince Charles Fiddlers et les danseurs ont diverti l’assemblée avec une variété de chants et de danses.

Le 22 mai correspondait à la Journée des Métis et les participants ont été ravis d’entendre l’hymne national des Métis, suivi d’une allocu- tion de la présidente de la nation métisse d’Alberta, Audrey Poitras. Par la suite, le groupe Prince Charles Fiddlers et les danseurs ont diverti l’assemblée avec une variété de chants et de danses

Prince George Service Canada Centre (1363 4th Avenue, Prince George)
Par : Susan Maillot, agente de services aux programmes, Direction générale des services d’intégrité

Le 23 mai correspondait à la Journée des Premières Nations, et les participants ont eu la chance de recevoir une prière d’un Aîné des Premières Nations et d’assister à une cérémonie de clôture extraordinaire. Pour conclure la cérémonie, la Première Nation d’Alexander est montée sur scène et a fait plaisir à la foule avec des danses et des chansons traditionnelles.

*Cet article a été publié sur le blogue “ Ça vous concerne! ” de la page iService de la région de l’O.-T. le 5 juin 2019.

Le personnel du Centre Service Canada de Prince George a célébré la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones au moyen de jeux-questionnaires, de feuillets d’information et de babillards rendant hommage à tous les groupes locaux des Premières Nations, de présentations d’œuvres d’art et de séances d’apprentissage.

Le coin des artistes

Lance Lanes

Lance Lanes est un artiste cri des plaines de Maskwacis, en Alberta. Il est ingénieur du son diplômé du Recording Arts Institute of Saskatoon (RAIS). Il a lancé des microalbums et a mené des projets indépendants depuis 2017. Il fait tout lui-même en tant qu’ingénieur du son, producteur et gérant indépendant! Il enregistre, monte, mixe, masterise et produit de la musique. Il est très talentueux!

Son genre musical de prédilection est le hip-hop/rap. Il sort un microalbum chaque année, depuis 2017. Son premier microalbum était intitulé « All December ». Il a été suivi de « All December 2 » en décembre 2018. Il travaille actuellement sur son troisième microalbum intitulé « All Summer ». Il a collaboré avec un producteur de Las Vegas et fait partie d’un programme de développement artistique qui l’aide fortement à accélérer sa percée.

Lance Lanes a récemment signé un contrat de distribution pour sa chanson phare du microalbum « All December 2 » intitulée « Drip ». Il a l’intention de continuer à faire et à produire de la musique chaque année. Sa vision consiste à faire du réseautage et à aider d’autres membres des Premières Nations et d’autres artistes à réaliser leurs rêves!

Heather Makinaw

étudiante du PFETE dans l’O-T

Imagine Nation

des bijoux en perles

Stephanie Peter Paul est une artiste et artisane autochtone mi’gmag de la Première Nation de Pabineau, au Nouveau-Brunswick. Elle est agente des services de paiement pour EDSC. Elle et ses trois sœurs ont lancé leur propre petite entreprise appelée Imagine Nation. En tant que créatrice passionnée, Stephanie passe la plupart de son temps libre à créer des bijoux en perles. Il y a trois ans, elle a acheté sa toute première paire de boucles d’oreilles perlées. Elle l’a tellement aimée qu’elle a décidé d’en fabriquer une paire. Son intérêt pour l’artisanat autochtone lui a permis d’approfondir ses connaissances sur son histoire et sa culture autochtones. Consultez sa page Web à l’adresse website ou le compte @imaginenationcrafts sur Instagram.

Découvrez le Conseil national du Cercle des employés autochtones :

Conseil exécutif

Reg Parsons

Reg Parsons est un Inuit qui travaille à EDSC depuis octobre 2015. Il est actuellement conseiller en matière de politiques au sein de l’unité de mobilisation et de coordination des Autochtones de la Diretion des affaires autochtones. Sa carrière au sein du gouvernement fédéral a débuté en tant qu’étudiant en 1995, puis il a obtenu un emploi à temps plein en 2002.

Jennifer Ferrante
  • Jennifer Ferrante
  • Vice-Presidente

Jennifer Ferrante, Anishinaabe-kwe membre des Algonquins de Pikwakanagan, est enseignante, conteuse, comédienne et mère de famille. De surcroît, elle réussit à vaquer à ses innombrables activités malgré une paralysie cérébrale. Après avoir obtenu un diplôme d’études supérieures en études autochtones canadiennes, elle s’est jointe à la fonction publique en 2018, mettant à profit plus de 15 années d’expérience dans l’établissement de relations Couronne-Autochtones dans les domaines de la santé, de l’éducation, des revendications territoriales, des énergies propres et des services correctionnels.

Agente Financiere

Rochelle Burkowski a commencé à travailler avec DRHC en tant qu’étudiante dans le cadre du Programme de stages pour les Autochtones en 1997. Elle est actuellement directrice de secteur responsable du Sud de la Saskatchewan pour les services aux citoyens dans la région de l’Ouest et des Territoires. Elle est membre de la Première Nation de Beardy’s et de Okemasis.

Jenny Anderson

Jenny Anderson est une Crie de la Première Nation de George Gordon, en Saskatchewan. Elle travaille à EDSC depuis 1998, et elle est actuellement chef d’équipe au sein du service de l’assurance emploi. Ses passions sont les enjeux autochtones, les dossiers touchant les femmes et la santé mentale en milieu de travail.

Région de l’Ontario

Christa-Lynn Maracle

Christa-Lynn Maracle est membre du territoire mohawk de Tyendinaga. Elle a commencé à travailler à EDSC au début de 2018 et fait actuellement partie de l’équipe chargée du recrutement et de la mobilisation des Autochtones de la DGIIT à titre d’agente de services aux projets.

Dan Ducharme

Dan Ducharme travaille à EDSC depuis 2008 et il occupe actuellement le poste de spécialiste des ressources humaines. Il est membre de la Première Nation de Dokis et travaille au sein de l’équipe de recrutement, de maintien en poste et d’avancement des Autochtones à l’AC, Bay, en Ontario.

Région de l’Ouest et des Territoires

Lee Hyndman
  • Lee Hyndman
  • Représentante de l’Ouest et des Territoires

Lee Hyudman est membre de la Première Nation non cédée des Chippewas de Nawash, en Ontario. Elle a commencé à travailler pour le gouvernement fédéral dans le cadre du Programme fédéral d’expérience de travail étudiant en 2009. Elle a travaillé à l’ASFC et à IRCC, puis est passée à Service Canada en 2015. Elle est actuellement chef d’équipe au COPA, au sein du service de l’assurance-emploi. Lee est passionnée par la promotion des 94 appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation, que ce soit au travail, à la maison, dans sa communauté et au-delà.

Ernest Mountain

Ernest Mountain est fonctionnaire depuis 2010 et a commencé à travailler à EDSC en 2017. Il est actuellement agent principal d’élaboration des programmes au sein du Programme de formation pour les compétences et l’emploi destiné aux Autochtones à Edmonton, en Alberta. Il est de descendance crie avec quelques aïeux français du côté de sa mère. Il est également membre de la Nation crie de Beaver Lake.

Région de la capitale nationale

Glenda Restoule

Glenda Restoule est une Anishinabe membre de la Première Nation de Dokis, située sur le territoire visé par le traité Robinson-Huron. Glenda travaille à EDSC depuis plus de 10 ans et est actuellement directrice au Secrétariat de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones de la Direction générale des politiques stratégiques et de service, à Gatineau.

Nadine Solomon
  • Nadine Solomon
  • Représentante de la région de la capitale nationale

Nadine Solomon est une Omushkego (Moskégonne) de la Première Nation de Fort Albany, dans le Nord de l’Ontario. Elle a commencé à travailler pour EDSC en 2015 et est actuellement agente des politiques au Secrétariat de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones à Gatineau.

Région du Québec

Chantal Des Ruisseaux

Chantal Des Ruisseaux est une Algonquine, descendante de la Première Nation de Nipissing et agente des services de paiement.

Maryse Awashish

Maryse Awashish est membre de la Première Nation Atikamekw et agente des services de paiement. Elle travaille pour EDSC depuis juin 2016.

Région de l’Atlantique

Fannie Bernard

Fannie Bernard, qui est d’ascendance autochtone mixte, s’est jointe à EDSC en mai 1999. Elle est actuellement gestionnaire de projet au sein de l’équipe de la santé mentale et du mieux-être de la région de l’Atlantique. Elle se concentre sur la sens bilisation à propos du CEA et de la culture autochtone au sein d’EDSC.

Linda Davis
  • Linda Davis
  • Représentante de la région de l’Atlantique

Linda Davis est membre de la bande de la Première Nation de Qalipu et agente des services de paiement au sein d’EDSC. Elle occupe ce poste depuis septembre 2018.

Le coin des ressources humaines

Le répertoire autochtone de possibilités de nomination au même niveau a été lancé en 2018 à l’intention des employés autochtones de partout au Canada qui travaillent actuellement dans la fonction publique fédérale et qui s’intéressent aux possibilités d’emploi au sein d’EDSC (affectation, détachement, mutation) et d’autres organisations de l’administration publique centrale, dans un même groupe ou niveau ou l’équivalent. Tous les employés autochtones intéressés par de nouvelles expériences de travail sont encouragés à postuler en ligne.

Pour de plus amples renseignements sur l’inventaire par niveau, vous pouvez communiquer avec : NC-REPERTOIREAUTOCHTONE-NONEX-INDIGENOUSINVENTORY-GD@hrsdc-rhdcc.gc.ca

Types de nominations

Nomination pour une durée indéterminée

Un employé qui est nommé sur une base permanente. Aucune date de fin n’est préétablie. La personne qui est embauchée pour une période indéterminée se voit généralement attribuer, au moment de l’embauche, un nombre fixe d’heures de travail par semaine.

Nomination pour une durée déterminée

Un employé qui est nommé pour une période limitée ou déterminée. Les deux nominations de durée déterminée les plus courantes dont nous devons tenir compte pour établir l’admissibilité sont celles de plus de six mois et celles de six mois ou moins.

Emploi occasionnel

Un employé qui est embauché à titre d’employé occasionnel et dont la période d’emploi dans la fonction publique ne peut dépasser 90 jours ouvrables au cours d’une année civile dans un ministère ou une autre organisation en particulier. Les employés à qui l’on offre un poste occasionnel à temps partiel de 12 heures ou plus par semaine, pour une période de plus de six mois, doivent cotiser au régime de retraite à compter de la date de leur nomination.

À propos du CEA

Rejoignez le CEA :

Le Cercle des employés autochtones s’est engagé à créer un milieu de travail respectueux de la culture, inclusif et représentatif tout en appuyant les initiatives de collaboration et les priorités du gouvernement du Canada.

Le CEA est un forum qui permet aux employés autochtones et non autochtones d’EDSC de faire du réseautage et d’en apprendre davantage sur des sujets liés aux Autochtones afin d’établir des liens avec leurs collègues autochtones et non-autochtones à travers le pays.

Le CEA dispose d’un Conseil national qui travaille avec des partenaires internes afin de :

  • Créer un sentiment d’appartenance à la communauté pour les employés autochtones
  • Promouvoir la sensibilisation aux cultures autochtones
  • Offrir une tribune de consultation ministérielle sur les questions et les politiques qui ont une incidence sur les employés membres des Premières Nations et les employés métis et inuits

Employés d’EDSC :

  • Occasion de s’impliquer, de s’informer et de contribuer au succès d’EDSC dans la réalisation de la réconciliation en milieu de travail
  • Se tenir informé des nouvelles, des événements et des possibilités d’apprentissage offertes dans votre région
  • Possibilité d’exprimer des préoccupations, des idées et des suggestions

Implication au sein du CEA :

  • Activités de formation et de sensibilisation liées aux Autochtones
  • Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones
  • Célébration de la Journée des peuples autochtones
  • Journée du chandail orange
  • Campagne Moose Hide
  • Perfectionnement en leadership des Autochtones

Journée nationale des peuples autochtones

Le bureau a accueilli Barby Skaling et Marie Desjarlais de la Première Nation de Carrier et de la Nation métisse lors de deux séances de sensibilisa- tion à l’Année des langues autochtones. Barby et Marie ont raconté des histoires d’enfance sur l’utilisation de leurs langues traditionnelles et les défis liés au fait « d’avoir un pied dans deux mondes ».

indigenous awareness week

En discutant de la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones avec nos invités, nous avons posé la question suivante : « Que pouvons-nous faire mieux? » Nos invités ont répondu par les actions suivantes : « Appelez-nous par notre nom, demandez-nous d’où nous venons, dites-nous bon- jour et engagez-vous à en apprendre davantage à notre sujet. »

Bureau de Library Square, (300, rue Georgia Ouest, Vancouver)

Le personnel du bureau de Library Square a été invité à apporter son dîner et à assister à l’une des projections de deux courts métrages. Le premier film, As Long as The Waters Flow, suivait une communauté des Premières Nations qui se battait pour quelque chose que nous tenons tous pour acquis : une eau potable saine. Le deuxième film Understanding Aboriginal Identity, explorait la question complexe de l’auto-identification au sein des peuples autochtones. Après les projections, le personnel a participé aux discussions qui ont suivi et a réfléchi à l’importance de chaque film.

Winnipeg Investors Building (280, Broadway, Winnipeg, Manitoba)

Le bureau de Winnipeg a organisé trois jours d’activités palpitantes dans le cadre de la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones. Parmi les faits saillants, mentionnons un déjeuner avec pain banique le mardi matin, suivi d’une discussion éducative avec Niigaan Sinclair, membre de Manitoba Treaty Relations, à propos des questions relatives aux traités historiques et contemporains. De plus, les employés du bureau ont pu participer à une vente de délicieuses pâtisseries et acheter de l’artisanat autochtone fait par des artistes locaux.

Enfin, le 24 mai, le Comité de sensibilisation à la culture autochtone a célé- bré le lancement du Centre de ressources autochtones en distribuant des tranches de gâteau et des bonbons.

Journée nationale des peuples autochtones

educational discussion

Le 21 juin, les célébrations de la Journée nationale des peuples au- tochtones ont eu lieu à l’édifice Canada Place à Edmonton, en Alberta.

Sam Boonstra avec un danseur traditionnel et un danseur de cerceau à Canada Place

Il s’agissait de la 24e célébration annuelle à Canada Place. Cette année, Services aux Autochtones Canada a été l’hôte d’un événement qui a connu beaucoup de succès et qui comprenait une garde d’honneur de vétérans autochtones, des dan- seurs, des percussionnistes, des objets d’art et d’artisanat, des expositions, des activités pour les enfants et les jeunes et une distribution de pain banique et de gâteau. Les célébrations ont également marqué le 120e anniversaire de la signature du Traité no 8.

La cérémonie principale a débuté à midi par un défilé solennel suivi d’une prière de Phillip Campiou, Aîné du Traité no 8 et Edna Elias, Aînée inuite. Parmi les dignitaires locaux figuraient le maire d’Edmonton, Don Iveson, le député fédéral Randy Boissonnault et le député provincial Searle Turton.

Le député Randy Boissonnault a prononcé un discours d’ouverture dans lequel il a souligné la relation renouvelée du gouvernement du Canada avec les peuples autochtones et son engagement à mettre fin aux avis de longue durée concernant la qualité de l’eau potable dans les réserves, en précisant que plus de 85 avis ont été levés depuis 2015.

Sam Boonstra, directeur général des services fédéraux-provinciaux- territoriaux et des services aux Autochtones à Service Canada, a prononcé le discours d’ouverture au nom du gouvernement du Canada, en soulignant l’importance de la relation entre la Couronne et les peuples autochtones, dont la pierre d’assise est la poursuite de la réconciliation.

Par la suite, les dignitaires Randy Boissonnault, Searle Turton et Sam Boonstra se sont joints à Heather Poitras sur scène pour danser une gigue de la Rouge au grand plaisir du public. Bons joueurs, ils se sont prêtés à l’exercice avec brio!

Heather Poitras, MLA Searle Turton, MP Randy Bois- sonnault and Executive Director Sam Boonstra perform the Red River Jig

Les célébrations sur la scène principale se sont terminées avec des danseurs de cerceau au- tochtones et des chan- teurs métis.

Quelles célébrations extraordinaires!

Ernest Mountain

représentant de la région de l’O.-T.

Faits saillants de la région de l’Atlantique

Bibliothèque virtuelle des ressources autochtones de la région de l’Atlantique

La Bibliothèque virtuelle des ressources autochtones de la région de l’Atlantique compte maintenant plus de 150 ressources en anglais et en français. De nombreux employés y consultent des livres, des documentaires, des films, des livres audio, des livres de recettes et des CD de musique pour mieux comprendre et apprécier les cultures et les réalités autochtones. La bibliothèque contient également une impressionnante collection de livres pour enfants et adolescents en vue d’aider à promouvoir la vérité et la réconciliation auprès de la prochaine génération et à permettre aux enfants autochtones de se considérer comme les héros de ces histoires! La région de l’Atlantique a mis sur pied une série d’activités à l’appui de la Journée du chandail orange au Centre culturel de Bathurst, au Nouveau - Brunswick. Les employés ont été invités à consulter les ressources de la bibliothèque liées à la Journée du chandail orange.

Cela a permis aux employés de visionner des vidéos, d’écouter de la musique, d’acheter un chandail, un macaron ou un bracelet orange et d’ajouter une plume orange sur le mur du projet. Les employés ont également eu l’occasion de prendre des photos devant un kiosque photo de la Journée du chandail orange équipé d’accessoires pour montrer leur appui à la vérité et à la réconciliation.

Actuellement, nous mettons au point une trousse d’exposition mobile sur les robes rouges qui doit être lancée le 6 décembre afin de mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles autochtones. La trousse comprendra une collection d’articles tels qu’une robe rouge, quelques peintures inspirées des femmes et filles autochtones disparues et assassinées (FFADA), des statistiques, des pierres peintes, des modèles de peintures et d’empreintes de mains, des plumes rouges, une page à colorier pour les enfants, un témoignage d’une femme locale, ainsi que des livres et DVD de la bibliothèque portant sur les FFADA. L’objectif consiste à expédier cette trousse dans chaque bureau de la région de l’Atlantique afin de créer une exposition dans l’une des salles de conférence et d’inviter les employés à se déplacer et à approfondir leur compréhension de la question et, espérons-le, à renforcer leur détermination à changer les choses.

Fannie Bernard

Gestionnaire de service, Direction générale de l’intégrité et des services nationaux - Région de l’Atlantique

Faits saillants de la région du Québec

Pow-wow annuel de Kanehsatake

Le prochain pow-wow annuel de Kanehsatake aura lieu les 29 et 30 août 2020. Il s’agira d’un événement tout spécial puisqu’il marquera le 30e anniversaire de la crise de 1990. Le comité rendra hommage à tous ceux qui, sur le territoire, ont combattu pour la cause et qui continuent de le faire.

L’événement, qui rassemble des centaines de personnes chaque année, a commencé comme un moyen de bâtir des liens après la crise d’Oka de 1990. Ces liens sont d’autant plus importants que les tensions se sont intensifiées cette année en ce qui concerne la rétrocession de terres à la communauté de Kanehsatake.

Pow-wow annuel de Kanehsatake

Je suis de descendance mixte et j’embrasse mes deux cultures. Mon père était un vétéran irlandais. Au moment de la crise, il était un membre actif de l’armée. Ma famille a vécu cette crise avec le cœur lourd. Mon père devait naviguer entre son amour et son respect pour sa femme et son patriotisme et ses obligations envers son pays.

J’ai de la famille et beaucoup d’amis et de connaissances qui sont autochtones ou non autochtones au sein de cette région, dans laquelle je réside depuis plus de 20 ans. Les liens qui ont été tissés au fil des ans sont encore très fragiles. Ces rassemblements apportent de l’espoir à la communauté : l’espoir que, à travers l’apprentissage et la compréhension des peuples autochtones et de leur culture, une harmonie puisse exister et perdurer et qu’une véritable réconciliation puisse être réalisée!

Chantal Des Ruisseaux

Agente des services de paiement, Direction générale des services de versement des prestations

Faits saillants de la région de l’Ontario

Externats indiens fédéraux

Externats indiens fédéraux

Bien qu’ayant moins fait les manchettes que les pensionnats indiens, les externats indiens fédéraux ont accueilli au fil des années près de 120 000 élèves de plus que les pensionnats. Le 19 août 2019, la Cour fédérale du Canada a approuvé un règlement de recours collectif à l’échelle nationale pour indemniser les victimes de sévices subis dans les externats indiens fédéraux et des externats fédéraux.

Partout au Canada, les élèves autochtones étaient tenus de fréquenter les écoles, y compris les externats indiens. Après 1920, 699 externats indiens fédéraux ont été ouverts, financés, contrôlés et gérés par la Couronne. Des abus ont été commis contre les élèves qui fréquentaient les externats indiens et nombre d’entre eux y ont subi des sévices. Or, ces élèves n’ont pas été inclus dans la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens de 2006.

On estime que 200 000 élèves des Premières Nations, Inuits et Métis qui ont fréquenté les écoles énumérées ici et qui ont subi des sévices ou des préjudices seront admissibles à une indemnisation. Ce règlement ne vise pas les externats indiens financés par les Provinces.

Dan Ducharme

Journée du chandail orange - ICAN de Sudbury

Pendant la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones de 2019, le Réseau de sensibilisation à la culture autochtone (RSCA) du bureau de Service Canada à Sudbury a ouvert son Centre de ressources Mikwendan. Le Centre est une salle dédiée à la reconnaissance et à la célébration des peuples autochtones.

Mikwendan signifie « se souvenir » et une « bonne mémoire », et la salle Mikwendan se veut un lieu positif où les employés peuvent se souvenir, apprendre, discuter et réfléchir à propos de la culture autochtone. Le Centre de ressources Mikwendan est l’un des nombreux centres culturels du pays. Des centres ont également ouvert leurs portes à Belleville (Ontario), à Winnipeg (Manitoba) et à l’administration centrale à Gatineau (Québec).

En septembre 2019, le RSCA a envoyé un courriel aux employés de Sudbury pour leur demander de transmettre leur point de vue sur ce que la Journée du chandail orange signifiait pour eux. Le courriel comprenait un lien vers l’histoire de la Journée du chandail orange de Phyllis Jack et expliquait que son chandail orange était un symbole des innombrables pertes subies par ceux qui ont été envoyés dans les pensionnats pendant plusieurs générations.

Leurs réponses, enrichissantes et émouvantes, ont été affichées au Centre de ressources Mikwendan de Sudbury pendant plusieurs semaines et ont été transformées en livre, qui est conservé dans cette salle pour les visiteurs.

Jean Fowler

Consultante principale en expertise opérationnelle

Faits saillants de la région de la capitale nationale

Langue : Pourquoi est-ce important?

L’année 2019 était l’année des langues autochtones, et certains d’entre nous ont peut-être appris que, pour les peuples autochtones, la langue est étroitement liée à la culture et aux visions du monde. Mais toutes les langues et la façon dont nous les utilisons importent. Cela est étroitement lié à la façon dont nous agissons, ressentons et pensons, en tant qu’êtres humains. Je suis sûr qu’on nous a tous avertis, enfant ou à un moment de notre vie, de « choisir nos mots avec sagesse ». C’est un bon conseil à suivre tout au long de la vie, en particulier dans un environnement de travail professionnel, car la langue est un outil puissant et les mots peuvent souvent avoir un effet non voulu sur les autres

Saviez-vous qu’il existe plusieurs expressions de l’histoire coloniale du Canada qui sont encore couramment utilisées aujourd’hui? Bien que de nombreuses personnes les utilisent sans en connaître l’origine, elles sont offensantes pour les peuples autochtones. Vous trouverez ci-dessous une liste d’expressions et de termes courants que vous avez peut-être entendus :

Trop de chefs, et pas assez d’Indiens

Imaginez une grande organisation qui compte de nombreuses personnes provenant de différents ministères et qui sont regroupées au sein d’un groupe de travail ou d’un comité. Imaginez maintenant qu’en dépit de multiples réunions, il est devenu évident qu’il n’y a pas d’orientation et qu’aucun consensus ne peut être atteint. Un collègue dit alors : « Il me semble que nous avons trop de chefs et pas assez d’Indiens. » C’est offensant parce que cela mine l’approche des Premières Nations en matière de gouvernance, mais cela pourrait aussi être offensant pour les personnes qui sont des chefs héréditaires ou des collègues dont les membres de la famille peuvent servir de chef et de conseil.

L’expression anglaise « Circle the wagons »

L’expression « Circle the wagons » signifie que « les sauvages arrivent et nous sommes sur le point d’être attaqués ». Les films hollywoodiens sur les colons d’Amérique du Nord qui se déplacent vers l’Ouest pour envahir et habiter les territoires traditionnels des Premières Nations ont grandement contribué à l’apparition de cette expression.

L’expression anglaise « Low on the totem pole »

Les totems sont sacrés. Les figures sculptées sur les totems représentent des légendes familières, des lignées de clans ou des événements notables. Dans certaines collectivités des Premières Nations, le fait d’être au bas du totem est en fait un plus grand honneur que d’être au sommet.

L’expression anglaise « Indian Time »

L’expression sous-entend que tous les Indiens sont en retard. Gardez à l’esprit que même si vous pouvez entendre les membres des Premières Nations eux-mêmes utiliser ce terme, cela ne signifie pas qu’il s’agit d’un terme acceptable pour les non autochtones.

L’expression anglaise « Indian-Giver »

Il s’agit généralement d’une personne qui donne quelque chose à quelqu’un d’autre, puis le reprend ou attend quelque chose d’équivalent en retour. Deux courants de pensée s’opposent quant à l’origine de cette expression désobligeante. Fait-elle allusion au fait que les premiers gouvernements des États-Unis ont cédé des terres aux Indiens en signant des traités, puis qu’ils ont violé ces traités? Ou remonte-t-elle à l’époque des premiers contacts et est-elle un autre exemple de choc culturel? Les colons européens, issus d’une économie pécuniaire, ne comprenaient pas le troc. Lorsqu’on leur remettait un article, ils ne se rendaient pas compte qu’ils devaient offrir quelque chose en retour. Si rien n’était offert en échange, les Amérindiens s’attendaient à ce que leur offrande leur soit rendue. L’une des parties effectuait du troc, tandis que l’autre pensait recevoir un cadeau. Vous pouvez en savoir plus sur ce sujet sur le Web suivant.

L’expression anglaise « Off the Reservation »

Quand quelqu’un sort de la réserve dans le monde d’aujourd’hui, cela signifie généralement qu’il a perdu le contrôle ou qu’il s’est égaré. Cela fait référence à une partie coloniale restrictive du passé récent du Canada lorsque les Autochtones étaient confinés par la loi dans des réserves et qu’ils avaient besoin de la permission de l’agent des Indiens et d’un laissez-passer pour quitter la réserve, à défaut de quoi ils étaient passibles d’une lourde amende ou incarcérés.

Sauvage

Le mot est devenu une insulte utilisée par les Européens blancs pour décrire les Amérindiens. L’usage est resté en vigueur pendant des centaines d’années, et c’est encore un mot que de nombreux peuples autochtones à travers le monde trouvent offensant. Il y a eu récemment une résurgence du mot en argot, car les jeunes utilisent la forme adjectivale du mot pour décrire des actions qu’ils jugent particulièrement intenses. Cependant, les connotations racistes sont difficiles à ignorer, et il peut être sage de choisir un autre mot pour décrire quelque chose que vous pensez être intense.

Animal spirituel

Dans ce cas, ce ne sont pas les mots eux-mêmes qui sont offensants, mais plutôt l’intention et la façon familière dont ils sont mal utilisés. Tout d’abord, toutes les communautés autochtones n’ont pas d’animaux spirituels dans leur système de croyances. Deuxièmement, les enseignements et les pratiques entourant cette croyance étaient illégaux depuis si longtemps que les liens ont été perdus et que de nombreux peuples autochtones n’ont pas encore récupéré les connaissances et n’ont pas encore trouvé leur animal spirituel; entendre des non-autochtones prétendre en passant qu’un animal spirituel leur appartient peut souvent être doublement choquant.

Cette liste n’est pas exhaustive, mais j’espère que vous avez appris certaines choses dont vous n’étiez pas au courant et maintenant vous pouvez rendre votre mère, votre grand-mère ou votre enseignante de maternelle fière en suivant leurs conseils pour choisir vos mots sagement.

Jennifer Ferrante

analyste, Direction de l’apprentissage

FAQ du CEA

Quelle est la différence entre un « membre » et un « ami, partenaire ou membre affilié »?

  • Un « membre » (En vertu de la Loi sur l’équité en matière d’emploi, les Autochtones sont de finis comme suit : Premie res Nations, Inuits ou Metis) est un employé qui se déclare comme Autochtone ou Indien.
  • Un « membre » jouit de certainsdroits et privilèges énoncés dans le mandat, comme le droit de voter à propos des décisions importantes, la possibilité de proposer son nom pour n’importe quel poste du Comité exécutif ou du Conseil national, et le droit d’être représenté par le CEA.
  • Un « ami, partenaire ou membre affilié » est un employé qui ne se déclare pas comme Autochtone ou Indien, mais qui peut quand même participer aux réunions du Conseil national à titre d’observateur et recevoir ou communiquer de l’information par le biais du réseau du CEA. Il n’a aucun droit de vote lors des réunions du Conseil national et n’est pas admissible à poser sa candidature ou à postuler à un poste au Conseil exécutif ou au Conseil national.

Qu’est-ce qu’un ancien membre?

Un ancien membre est une désignation accordée à un membre du CEA qui n’est plus un employé d’EDSC, mais qui est toujours intéressé à soutenir les efforts et les partenariats créés au sein du CEA. Il peut toujours recevoir des mises à jour et participer aux réunions du Conseil national à titre d’observateur, mais n’a pas le droit de vote. Il n’est pas non plus admissible à poser sa candidature à un poste au sein du Comité exécutif ou du Conseil national.

Pour devenir un ancien membre, vous devez soumettre une demande spéciale au Conseil national du CEA.

Des frais sont-ils exigés pour adhérer au CEA?

Non, l’adhésion au CEA est gratuite. Il vous suffit de remplir un formulaire en ligne sur le site intranet du CEA.

Comment devenir membre :

Remplir le formulaire en ligne disponible sur le site intranet du CEA.

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