Le Bulletin du Cercle des employés autochtones (CEA)

Édition de mars 2019


Mot de bienvenue du président du CEA

Je suis très heureux de lancer le bulletin du Cercle des employés autochtones (CEA)! Ce bulletin vous informera et vous inspirera sur une base trimestrielle avec des sujets passionnants et des nouvelles de partout au Ministère et d'ailleurs. Chaque bulletin d'information sera affiché sur notre page iService. Si vous connaissez un collègue qui pourrait bénéficier de l'information contenue dans notre bulletin, n'hésitez pas à lui transmettre le lien!

Le CEA est ouvert à tous les employés qui s'identifient comme Autochtones (Premières Nations, Inuits ou Métis). Le CEA s'est réuni en 2010 pour donner aux employés autochtones l'occasion de discuter des questions qui les touchent sur le lieu de travail, tant à l'échelle locale que nationale. Depuis les débuts du CEA, les membres ont été en mesure de communiquer de l'information et de réseauter entre eux par l'intermédiaire des représentants régionaux et locaux par courriel, dans le cadre de téléconférences nationales des membres ou en assistant à certains des événements organisés par le CEA.

Nous voulons rester en contact et transmettre de l'information sur certaines initiatives et certains sujets importants qui se déroulent dans tout le pays. Nous voulons échanger nos points de vue sur les partenaires avec lesquels nous avons travaillé et sur progrès que nous avons réalisés pour mieux vous soutenir, vous, nos membres.

Le bulletin ne porte pas seulement sur le Conseil national du CEA, il s'intéresse aussi à VOUS! Nous voulons de vos nouvelles! Vos commentaires, vos idées d'articles et vos sujets d'intérêt sont les bienvenus. Vous désirez participer? Peut-être avez‑vous une idée ou une suggestion sur la façon de vous impliquer dans votre bureau, mais ne savez pas par où commencer? Ou encore, peut-être aimeriez-vous mettre vos compétences particulières au service de la communauté autochtone? Vous avez une histoire à raconter? Veuillez nous en faire part par courriel: NC-AEC-CEA-GD.

Bonne lecture !

Reg Parsons

2019, Année internationale des langues autochtones :

Les Nations Unies ont proclamé 2019 l'année internationale des langues autochtones dans le but d'encourager les actions visant à préserver, revitaliser et promouvoir les langues autochtones partout dans le monde. Pour en savoir plus sur le sujet, veuillez visiter ce langues autochtones web.

Le CEA encouragera le partage des langues autochtones pour que nous puissions tous les apprendre. Nous vous invitons à faire connaître votre langue! Vous pouvez soumettre vos propositions d'enseignements au CEA par courriel à l'adresse : NC-AEC-CEA-GD. Veuillez vous assurer d'inclure les détails de la langue que vous voulez faire connaître.

  • Vous aimeriez apprendre une langue autochtone? Grâce à un certain nombre d'initiatives au Canada, il est possible de le faire en ligne. Consultez ces sites Web:
  • Si vous connaissez d'autres ressources que vous aimeriez faire connaître aux membres du CEA, envoyez-nous un courriel, NC-AEC-CEA-GD et nous les inclurons dans le prochain numéro.
  • « Ankita'si (je pense) »
  • Une pensée c'est d'attraper une idée
  • Entre deux esprits.
  • Se balancer de long en large
  • De l'anglais à l'autochtone,
  • Lequel vais-je créer, satisfaire
  • Lequel rouler jusqu'à l'arrivée
  • S'établir, toujours.
  • Je sais, me répond mon esprit
  • Je sais, essaie Mi'kmaw...
  • Ankite'tm
  • Na kelu'lk we'jitu (Je trouve la beauté)
  • Ankite'tm
  • Me' we'jitutes (je trouverai plus)
  • Ankita'si moi' (encore plus)
  • We'jitu na!*
  • *Nous sommes jitu na! - Je trouve !
  • - Rita Joe

Rencontrez le Conseil national du Cercle des employés autochtones :

Conseil exécutif

Reg est un Inuit qui travaille à Emploi et Développement social Canada (EDSC) depuis octobre 2015. Il est actuellement gestionnaire de service à l'assurance-emploi. Il a commencé sa carrière au sein du gouvernement fédéral comme étudiant en 1995, mais il est devenu employé à temps plein en 2002.

  • « Devenez le changement que vous souhaitez voir ailleurs dans le monde »
  • « Passe à l'action »
  • « Beaucoup de mains font moins de travail »

Glenda travaille à EDSC depuis neuf ans et est actuellement conseillère spéciale, Division de la coordination et de la mobilisation des Autochtones à la Direction des affaires autochtones. Glenda est Ojibwe ou Anishnabe et sa communauté d'origine est la Première Nation Dokis, selon le traité Robinson Huron.

  • « Restez calmes. Soyez courageux et surveillez les signes »
    ~Dead Dog Cafe
  • « Je me tiendrai debout et je n'aban-donnerai pas »
    ~Tom Petty

Rochelle a commencé à travailler à EDSC en tant qu'étudiante dans le cadre du Programme de stages pour les Autochtones en 1997. Elle est actuellement directrice de secteur pour le Sud de la Saskatchewan pour les services aux citoyens dans la région de l'Ouest et des territoires. Elle est membre de la Première Nation Beardy's et Okemasis.

Jenny est membre de la Première Nation Cri de George Gordon, en Saskatchewan. Elle travaille à EDSC depuis 1998 et est actuellement chef d'équipe à l'assurance-emploi. Elle s'intéresse surtout aux questions autochtones, aux enjeux touchant les femmes et à la santé mentale en milieu de travail.

Région de l'Ontario

Stephanie Mikki (nom inuktitut) Adams est une Inuite de la région de Kivalliq au Nunavut. Sa ville natale est Rankin Inlet, où a aussi grandi Jordin Tootoo. Mikki a récemment déménagé à Ottawa et a fait ses débuts à EDSC/DGIIT/Solutions d'en-treprise en octobre 2018 comme analyste des données et des rapports.

  • « On rate 100 % des lancers qu'on ne fait pas » ~Wayne Gretzky

Dan travaille à EDSC depuis 2008, et il occupe actuellement le poste de spécialiste princi-pal des services aux citoyens. Il est membre de la Première Nation Dokis et travaille à la Direction générale de service aux citoyens à Sudbury, en Ontario.

  • « La vie est belle »
  • « Que vous pensiez y arriver ou non, vous avez raison » ~Henry Ford

Région de l'Ouest et des territoires

  • Deb Foster
  • Représentante de l'Ouest et des territoires

Deb est d'ascendance autochtone. Elle est enquêteuse aux Services d'intégrité de la Direction générale des services d'intégrité, à Victoria (Colombie-Britannique). Elle croit beaucoup au respect de tous les êtres humains, quel que soit leur héritage. Elle est honorée d'avoir un patrimoine autochtone. Elle croit que l'éducation est un élément important dans notre cheminement vers la réconciliation.

Ernest a commencé à travailler à EDSC à titre d'agent principal d'exécution des programmes par intérim en 2017, dans le cadre de la Stratégie de formation pour les compétences et l'emploi destinée aux Autochtones (SFCEA). Il est Cri et compte quelques ancêtres français du côté maternel de sa famille. Il est membre de la Première Nation crie de Beaver Lake.

  • « La foi est derrière chaque création, la sou-tenant comme une arche. L'enthousiasme n'est rien : il va et vient. Mais si l'on croit,
  • alors des miracles se produisent »
  • ~ Henry Miller

Région de la capitale nationale (RCN)

Natasha est du clan Eagle, Mi'Kmaq; sa grand-mère a été retirée de la Première Nation Metepenagiag. Elle travaille à la Direction des affaires autochtones de la Direction générale des compétences et de l'emploi (DGCE), à Gatineau. Elle a commencé sa carrière à EDSC en 2014.

Nadine Solomon est Omushkego (Swampy Cree) de la Première Nation de Fort Albany, dans le Nord de l'Ontario. Elle a commencé à travailler à EDSC en 2015 et est actuellement agente des politiques au Secrétariat de l'apprentissage et de la garde de jeunes enfants autochtones, à Gatineau.

Région du Québec

Josée est une Algonquine de la région de Maniwaki, originaire de Gatineau. Elle travaille comme fonctionnaire depuis janvier 1988. Elle a commencé comme commis dactylographe au centre d'emploi et depuis 2008, elle travaille comme agente de service aux citoyens, à Gatineau.

Maryse est membre de la Première Nation Atikamekw et est agente des services de paiement. Elle travaille à EDSC depuis juin 2016.

  • Si je parle, ça doit vouloir dire quelque chose

Région de l'Atlantique

Fannie est d'ascendance autochtone mixte et s'est jointe à ESDC en mai 1999. Elle est actuellement gestionnaire de projet au sein de l'équipe Santé mentale et mieux-être de l'Atlantique. Elle s'attache à faire connaître le CEA et la culture autochtone au sein d'ESDC.

  • Si vous êtes capable de faire le bien, faites-le.

Opportunité d'emploi pour étudiants autochtones (OEEA)

Ce sera bientôt le temps pour les gestionnaires d'embauche de commencer à planifier leur effectif pour l'été. Le Programme fédéral d'expérience de travail étudiant (PFETE) lancera un répertoire estival des étudiants autochtones (connu sous le nom d'Opportunité d'emploi pour étudiants autochtones). Cet inventaire fournira aux gestionnaires d'embauche :

  • des ressources et de la formation pour les aider à intégrer leurs étudiants ;
  • la possibilité d'embaucher des étudiants de façon permanente après l'obtention de leur diplôme ;
  • l'occasion d'accueillir la diversité et une énergie nouvelle dans le milieu de travail ;
  • une occasion d'investir dans l'avenir de la fonction publique fédérale.

Quand? Les gestionnaires pourront présenter des demandes pour embaucher des étudiants entre le 18 février et le 28 juin 2019. Restez à l'affût!

Besoin d'un étudiant maintenant? Le répertoire permanent du PFETE est accessible aux ministères toute l'année. Communiquez avec l'équipe du PFETE pour faire une demande maintenant ou pour en savoir plus.

Autres répertoires à votre disposition :

La Commission de la fonction publique (CFP) offre également des répertoires de diplômés à longueur d'année qui comprennent des talents autochtones et des membres des groupes visés par l'équité en matière d'emploi. Le Programme de recrutement postsecondaire vous donnera aussi accès à des milliers de candidats préqualifiés pour des postes de niveau débutant à intermédiaire. Vous pourrez présenter une demande à compter du 12 février 2019.

  • Commencez à réfléchir à la façon dont votre organisation peut tirer parti de ces répertoires pour bâtir une fonction publique fédérale diversifiée et inclusive :
    • Services administratifs
    • Analyste (Politiques, économie et sciences sociales)
    • Ressources humaines
    • Gestion de l'information et technologie de l'information
    • Sciences, sciences infirmières et genie
    • Domaines techniques et corps de métier

En attendant, vous pouvez continuer à embaucher à partir des Répertoires du RPS.

A propos du CEA

Rejoignez le CEA :

Le Cercle des employés autochtones (CEA) s'est engagé à créer un milieu de travail respectueux de la culture, inclusif et représentatif tout en appuyant les initiatives de collaboration et les priorités du gouvernement du Canada.

Le CEA est un forum qui permet aux employés autochtones et non autochtones d'Emploi et Développement social Canada (EDSC) de réseauter, de se renseigner sur des sujets liés aux Autochtones et de communiquer avec des collègues autochtones et non autochtones de partout au pays. Le CEA dispose d'un Conseil national qui travaille avec des partenaires internes afin de :

  • créer chez les employés autochtones un sentiment d'appartenance à la communauté ;
  • faire connaître la culture autochtone ;
  • créer une tribune de consultation ministérielle sur les questions et les politiques qui ont une incidence sur les employés des Premières Nations ainsi que sur les employés métis et inuits.

Employés d'EDSC :

  • participer, s'informer et contribuer à la réussite d'EDSC dans la démarche de réconciliation en milieu de travail ;
  • se tenir au courant des nouvelles, des événements et des possibilités d'apprentissage offerts dans votre région ;
  • exprimer ses préoccupations, ses idées et ses suggestions.

Participation aux activités du CEA :

  • Activités de formation et de sensibilisation à la culture autochtone
  • Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones
  • Célébration de la journée des peuples autochtones
  • Journée du chandail orange
  • Campagne Moose Hide
  • Perfectionnement du leadership autochtone
  • Recrutement d'Autochtones

Concours de photos du Cercle des employés autochtones

Concours !

Le CEA a besoin de vous. Nous travaillons à l'amélioration de nos modes de communication et nous avons besoin de votre œil aiguisé. Nous voulons des photos qui mettent en valeur votre culture. Il peut s'agir d'un événement ou de choses qui font partie de vos traditions ou de votre culture. Pour chaque photo, veuillez inclure votre nom, votre lieu de travail, votre poste et des détails sur la photo que vous avez soumise. La date limite pour soumettre une photo est le 30 avril 2019. Vous pouvez envoyer vos photos par courriel à l'adresse suivante : NC-AEC-CEA-GD

Réunion en personne à Winnipeg

photo du Conseil national du Cercle des employés autochtonesDécembre 2018, Winnipeg, Manitoba

Les membres du Conseil national du Cercle des employés autochtones ont eu l'occasion de se réunir en personne en décembre dernier au centre culturel du 111 Lombard Avenue, où ils ont pu discuter du plan de travail et déterminer les prochaines étapes. Le Conseil national a été ravi d'écouter les membres du comité culturel du 111 Lombard Avenue. Ils ont fait une présentation sur la participation des employés aux activités culturelles et parlé de la participation à la tournée des droits des Métis au Musée canadien des droits de la personne. Reg, le président du Conseil national du CEA, voit avec optimisme l'avenir du CEA. La rencontre en personne s'est terminée dans une ambiance d'optimisme et d'enthousiasme.

L e partage et l'apprentissage des Métis dans la région de la capitale nationale

Elle s'attache à faire connaître le CEA et la culture autochtone au sein d'EDSC.

Le 16 novembre 1885, il y a 133 ans, Louis Riel a été pendu pour trahison par le gouvernement du Canada sous John A. Macdonald. Pour souligner cet événement et célébrer la vie du grand dirigeant métis, l'aînée Reta Gordon et l'avocate Jean Teillet (R. c. Powley) ont eu la gentillesse de présenter, le 15 novembre dernier, son livre « The Métis Nation of the North-West » (La nation métisse du Nord-Ouest) à un groupe très intéressé d'employés d'EDSC. Alors que l'aînée Reta Gordon a prononcé des mots d'ouverture et de clôture perspicaces et sincères, Mme Teillet a partagé avec la foule sa vaste connaissance de la nation métisse.

En invitant les peuples autochtones à partager de telles histoires avec leurs employés, le gouvernement du Canada démontre par des gestes concrets qu'ils commencent lentement à travailler avec nous pour parvenir à la réconciliation.

Le CEA d'EDSC tient à remercier l'aînée Gordon et Mme Teillet d'avoir pris le temps de faire connaître le peuple métis aux employés du gouvernement. Grâce à de tels événements, nous espérons que la relation entre le gouvernement du Canada et les Métis continuera de se renforcer. « Nous ne pouvons pas avancer si nous ne connaissons pas notre passé. » - Reta Gordon

Remarque : Au début de 2019, n'oubliez pas de vous procurer votre exemplaire du nouveau livre de Jean Teillet, The Métis Nation of the North-West, qui sera publié par Harper Collins. Ce livre promet de raconter plus de 200 ans d'histoire métisse du point de vue des Métis!

Article, by Réjean Belcourt

Faits saillants de la région de l'Ouest et des territoires

Carte interactive des pensionnats indiens

photo de l'ancien bâtiment de l'école d'enfants se souviennent

Pensionnat indien d'Edmonton, St. Albert (Alberta), 30 septembre 1948. Photo : Bibliothèque et Archives Canada

Quand on m'a approché avec l'idée d'écrire un article sur la Carte interactive des pensionnats indiens, du point de vue d'un employé autochtone d'EDSC, j'ai d'abord pensé qu'il n'y aurait pas grand-chose à ajouter à ce qu'on avait vu dans l'article de la CBC intitulé Was There A Residential School Near You?.

photo montrant les vestiges de la section d'entrée du pensionnat indien d'Edmonton.

Les ruines du pensionnat indien d'Edmonton. Crédit photo : Kathleen Steinhauer

J'ai donc cliqué sur le lien vers la carte interactive et j'ai suivi les instructions à l'écran. J'ai saisi mon année de naissance (c'est un secret!) et mon adresse dans ma ville natale d'Edmonton. Je m'attendais à ce que les résultats me conduisent à un pensionnat situé loin d'Edmonton, mais j'ai été surpris de constater que le pensionnat indien d'Edmonton ne se trouvait qu'à 14 kilomètres, là où se trouve aujourd'hui St. Albert. Aussi connu sous le nom de Poundmaker, il a ouvert ses portes en 1924 et a été en activité jusqu'en 1966. Autre fait étonnant mentionné par la carte interactive : d'après mon année de naissance, au moment où j'ai commencé l'école primaire, il y avait encore environ 19 pensionnats d'un bout à l'autre du Canada.

Il n'en fallait pas plus pour piquer ma curiosité. J'ai sélectionné le bouton « Afficher tous les pensionnats » et l'écran s'est transformé en une carte pleine grandeur du Canada, révélant les endroits de notre pays où se trouvaient les pensionnats. J'ai été bouleversé de voir qu'aucune province ni aucun territoire n'avait été épargné par ce système qui, nous le savons maintenant, visait à éradiquer la langue et la culture des Indiens, des Inuits et des Métis par des mesures qui ont blessé et traumatisé les survivants, comme on peut le lire dans la Présentation d'excuses aux anciens élèves des pensionnats indiens du premier ministre de l'époque, Stephen Harper.

D'autres recherches sur le Web m'ont amené sur le Site des Archives de l'Église Unie du Canada, où j'ai trouvé un historique complet des pensionnats qu'elle exploitait. En lisant l'histoire de Poundmaker, il m'est apparu évident que les enfants étaient utilisés principalement comme ouvriers agricoles, et qu'on leur dispensait peu d'enseignement académique, voire aucun, si bien que de nombreux diplômés savaient à peine lire ou écrire. Le plus triste de cette histoire est le cimetière. Il a été établi sur le terrain du pensionnat pour répondre aux besoins d'inhumation des Autochtones et des Inuits qui sont morts à l'hôpital Camsell et dont les familles n'avaient pas les moyens de les ramener à leur maison ancestrale. Les jeunes garçons du pensionnat ont été payés pour creuser les tombes, mais n'ont reçu aucun salaire pour l'entretien du cimetière. La vocation du pensionnat a évolué tout au long de son histoire, et l'édifice a finalement été fermé le 30 juin 1968.

Je vous encourage à consulter la Carte interactive des pensionnats indiens et à prendre le temps de faire des recherches sur l'histoire du pensionnat indien le plus près de chez vous. En lisant les récits des enfants sur la souffrance qu'ils ont vécue, j'ai eu une meilleure idée des conditions qu'ils ont endurées. Enfin, cette approche m'a permis d'acquérir une expérience plus riche que celle que j'aurais obtenue en utilisant simplement la carte interactive. Cordialement,

Regards,

Ernest Mountain

Agent principal de développement, SFCEA

photo de la vue sud de l'ancien bâtiment de l'école

Vue sud du pensionnat indien d'Edmonton, St. Albert (Alberta), 30 septembre 1948. Crédit photo : Bibliothèque et Archives Canada

Faits saillants de la région de l'Atlantique

Ce que la réconciliation signifie pour moi

Au cours de ma vie, j'ai porté de nombreux chapeaux, joué de nombreux rôles et occupé de nombreux emplois qui m'ont amené où je suis aujourd'hui. Je suis actuellement agente des services de paiement (ASP) au centre d'appels de St. John's, à Terre‑Neuve-et-Labrador. Mais je suis d'abord et avant tout une fille, une femme et une mère autochtone. La Commission de vérité et de réconciliation a fait connaître à tout le Canada les torts causés par les pensionnats indiens, aux gens qui les ont vécus et aux générations qui ont suivi.

Je suis l'une de ces personnes.

Ma mère a été élevée dans un pensionnat, de l'âge de huit ans jusqu'à l'âge de 18 ans. Elle ne parle pas beaucoup des « dortoirs » comme on les appelait, et elle ne faisait que de rares commentaires sur les mères des dortoirs. Elle disait parfois, « Vous ne savez pas ce que c'est qu'être pauvre tant que vous n'avez pas vécu dans les dortoirs ». On ne parlait pas ouvertement de cette période de sa vie.

Ma mère reste silencieuse.

Ce n'est qu'après avoir eu mes propres enfants que j'ai pris conscience de ce qu'elle a dû vivre et de la façon dont son éducation en institution a vraiment influencé ses comportements, ses ambitions et ses relations. On m'a demandé de ne pas remettre en question les figures d'autorité et d'accepter leurs paroles comme étant vraies. Il n'était pas question de parler de nos ambitions personnelles; nous devions accepter notre situation sans rien revendiquer d'autre. Il était difficile d'exprimer ses émotions et de savoir comment réagir. Lorsque je suis devenue parent à mon tour, j'ai dû consciemment prendre la décision d'exprimer et de montrer mes émotions à mes enfants. Je devais être consciente, solidaire et compréhensive. Ces caractéristiques sont absentes de nombreuses personnes touchées par les pensionnats indiens. Quand mon aîné a eu neuf ans cette année, ça m'a vraiment frappée. C'est à ce moment que j'ai réalisé que s'il était né à l'époque de ma mère, il ne serait pas avec moi et vivrait dans un dortoir loin de moi depuis un an. Le lien entre les parents et les enfants est essentiel dès le plus jeune âge et tout au long de la vie. Les gens ont besoin de développer un sentiment d'appartenance, surtout les peuples autochtones, pour être en mesure de trouver racine et un sentiment d'identité dans un monde en constante évolution.

Les « dortoirs » ont touché des générations entières.

Quand je pense à la réconciliation, pour moi, c'est un nouveau départ, marqué par le passé. Je sais que cela commence par moi, en éduquant mes enfants, mes pairs et ma communauté. Une seule personne autochtone qui prend la parole peut ouvrir des portes pour que d'autres puissent aussi s'exprimer et se faire entendre. Je me dois de prendre ma vie en main et de toujours défendre les décisions qui me concernent. Quand on est élevé dans un foyer et dans une communauté où l'on évite les conflits, surtout lorsqu'il y a des figures d'autorité, c'est difficile, mais je dois le faire.

J'ai une voix et je m'exprimerai quand les autres ne pourront pas le fiare.

Teresa Evans

Agente de services de paiement, Direction générale des services de versement des prestations (DGSVP)

Faits saillants de la région du Québec

Message de votre représentante régionale

« Pensionnat indien de Maliotenam, enfants et reli-gieuses devant l'école, Sept-Îles, Québec, vers 1950 »

J'ai eu le plaisir de faire une présentation sur les pensionnats devant toutes les équipes du centre d'appels de Shawinigan. Bon nombre de mes collègues n'ont jamais entendu parler de ce qui s'est passé à l'époque et ne savaient même pas que les pensionnats indiens étaient une réalité. La présentation était chargée en émotions et a touché beaucoup de gens, mais nous avons reçu beaucoup de bons commentaires. Nous ferons peut-être une autre présentation au début de l'année prochaine et nous espérons qu'elle répondra aux attentes des participants.

J'aimerais aussi recueillir vos commentaires au sujet de la campagne Moose Hide, nous avions très peu de temps et seulement quelques-uns d'entre nous ont eu l'occasion de distribuer des épinglettes. Nous planifierons les prochaines activités plus tôt! Vous pouvez envoyer vos commentaires et demandes à la boîte aux lettres générale du CEA ou me les envoyer directement par courriel.

Maryse Awashish

Faits saillants de la région de l'Ontario

Réflexion sur la Campagne Moose Hide

Je suis assis ce midi et je jeûne pour honorer et protéger les femmes et les enfants de ma famille, de mes organisations et de mes communautés, je contemple l'effet de mes actions sur mes fils. J'ai donné quelques épinglettes de la Campagne Moose Hide à mon fils aîné qui est en dixième année. Il m'a redonné espoir ce matin en me disant qu'il avait besoin de plus d'épinglettes et qu'il avait présenté la Campagne Moose Hide (en anglais seulement), dans sa classe de français et de mathématiques. Je vous encourage tous à prendre le temps, aujourd'hui et chaque jour, de réfléchir à ce que nous pouvons faire pour lutter contre la violence faite aux femmes et aux enfants et à parler aux jeunes hommes et garçons qui vous entourent afin d'apporter des changements. Vous trouverez ci-joint des affiches de la Campagne Moose Hide, et même s'il y a un rassemblement national et une journée de jeûne à Ottawa aujourd'hui, vous pouvez toujours commander des épinglettes et participer à la Campagne, car c'est un sujet d'actualité à longueur d'année.

Miigwetch

Daniel Ducharme

Répertoire autochtone

Un répertoire autochtone d'ESDC a été créé en 2018 à l'intention des employés autochtones de partout au Canada qui travaillent actuellement dans la fonction publique fédérale et qui s'intéressent aux possibilités d'emploi au sein d'ESDC (affectation, détachement, déploiement) et d'autres organisations de l'administration publique centrale, au même groupe et niveau.

Tous les employés autochtones intéressés par de nouvelles expériences de travail sont encouragés à postuler en ligne. Pour plus d'informations, vous pouvez contacter : NC-REPERTOIREAUTOCHTONE-NONEX-INDIGENOUSINVENTORY-GD

Atelier sur le partage de la vie et de la culture inuites

Le mercredi 13 février 2019, le Cercle des employés autochtones (CEA) était fier d'accueillir une séance de sensibilisation à la vie et à la culture inuites au Centre culturel autochtone à Edmonton, en Alberta. Grâce à un partenariat avec Services aux Autochtones Canada (SAC), cette séance a été offerte aux employés de Service Canada par vidéoconférence à Brandon (Manitoba), Regina (Saskatchewan), Prince Albert (Saskatchewan), Nanaimo (Colombie-Britannique) et Vancouver (Colombie-Britannique).

L'aînée Goota Desmarais transmet ses connaissances au Centre culturel autochtone

Goota Desmarais, aînée inuite, de l'organisme Inuit Connections, a présenté un exposé touchant sur la vie et la culture inuites. Vêtue d'un porte-bébé traditionnel appelé amouti, elle a transmis avec passion sa culture en racontant des histoires et en utilisant d'authentiques artefacts et aliments inuits. Si vous souhaitez en apprendre davantage sur cette expérience passionnante, veuillez lire l'article « Goota Desmarais' Talk on Inuit Life an Emotional Eye Opener » écrit par Isaac Bell, commis à la prestation des programmes et services pour la prestation des programmes autochtones à Edmonton. L'article a été publié dans l'édition du 6 mars 2019 de It's All About You (IAAY).

Ernest Mountain

Représentant du CEA pour la région de l'Ouest et des territoires

Forum des chefs d'équipe de la région de l'Ouest et des territoires

Jenny Anderson tenant une brochureJenny Anderson fait la promotion du CEA

Jenny Anderson, secrétaire du CEA, était présente au Forum des chefs d'équipe de la région de l'Ouest et des territoires en novembre 2018. Le thème du forum était « Leadership diversifié et dynamique », et les chefs d'équipe de la région ont pu participer à tout un éventail d'activités d'apprentissage. Cet événement de deux jours comprenait également des occasions de réseautage où les participants ont pu rencontrer des conférenciers des Relations de travail, du Bureau de la gestion informelle des conflits (BGIC), du Bureau des valeurs et de l'éthique, des Langues officielles, de l'Équipe Saba et des Services stratégiques. Un certain nombre d'activités et de sujets autochtones ont été présentés lors de cet événement. Le CEA est toujours à la recherche de moyens d'échanger de l'information et de travailler avec le Ministère.

Foire aux questions du CEA

Quelle est la différence entre un « Membre » et un « Ami, partenaire et membre affilié » ?

Un « membre » est un employé qui s'identifie comme Autochtone. En vertu de la Loi sur l'équité en matiè re d'emploi, les Autochtones sont dé finis comme suit : Premie res Nations, Me tis ou Inuits

Un « membre » se voit accorder certains droits et privilèges énoncés dans le mandat, comme le droit de voter sur des décisions importantes, la possibilité de proposer son nom pour n'importe quel poste du Comité exécutif ou du Conseil national, et le droit d'être représenté par le CEA.

Un « ami, partenaire ou membre affilié » est un employé qui ne s'identifie pas comme Autochtone, mais qui peut quand même participer aux réunions du Conseil national à titre d'observateur et recevoir ou transmettre de l'information par le biais du réseau du CEA. Ces personnes n'ont aucun droit de vote aux réunions du Conseil national et ne sont pas autorisées à poser leur candidature pour un poste de l'exécutif ou du Conseil national.

Qu'est-ce qu'un ancien?

Un membre du CEA reçoit la désignation d'ancien lorsqu'il n'est plus employé d'EDSC, mais manifeste encore de l'intérêt à appuyer les efforts déployés par le CEA et les partenariats qui y sont établis. Il peut toujours recevoir des mises à jour et participer aux réunions du Conseil national à titre d'observateur, mais n'a pas le droit de vote. De plus, il n'est pas autorisé à poser sa candidature à un poste du Comité exécutif ni du Conseil national.

Pour être un ancien, vous devez soumettre une demande spéciale au Conseil national du CEA.

Y a-t-il des frais d'adhésion?

Non, il n'y a pas de frais pour adhérer au CEA. Vous n'avez qu'à envoyer par courriel une demande dûment remplie que vous trouverez sur le site intranet du CEA.

Comment devenir membre :

Récupérez le formulaire de demande sur le site intranet du CEA, remplissez-le et envoyez-le par courriel à l'adresse : NC-AEC-CEA-GD