Foire aux questions

  • Gouvernance
    • Qu’est-ce que le CGPI?

      Le Conseil des grands projets et des investissements (CGPI) est un sous‑comité composé de SMA du Conseil de gestion du portefeuille, dont le mandat est de contribuer à la rigueur et à la transparence de la planification, de la gestion de projet et, des décisions d’investissement.

    • Quels projets relèvent du CGPI? Pourquoi?

      Tous les grands projets d’investissement (de plus de 5 M$) sont présentés au CGPI aux fins d’examen. Les projets d’investissement doivent suivre une série d’étapes et de points de contrôle (points de décision) tout au long de leur cycle de vie. Cette approche de projet favorise la prise de décisions éclairées sur les investissements, à la lumière du rendement du projet, du rendement des investissements (opérationnels ou sociaux) et de la capacité d’exécuter le plan en vue de poursuivre le projet. Elle fournit aussi un mécanisme qui permet d’allouer les ressources à des moments précis.

      Par ailleurs, le CGPI présente aux chargés de projet de la rétroaction et des recommandations aux points de contrôle 2 et 3. Le Comité est l’autorité en matière de prise de décisions : il donne aux équipes de projet l’approbation nécessaire pour passer à l’étape suivante. En cas de désaccord, le Conseil de gestion du portefeuille peut trancher la question de savoir si un projet doit être poursuivi et, le cas échéant, comment procéder.

    • Qui fixe les dates de présentation au CGPI?

      Les réunions du CGPI ont lieu un lundi sur deux. Lorsqu’une réunion tombe un jour férié, elle peut être annulée ou reportée, si des présentations importantes doivent être faites avant la prochaine réunion prévue. Il en est de même pour les présentations relatives à un projet comportant une échéance ferme. Dans ce cas, une réunion extraordinaire peut avoir lieu. Communiquez avec votre conseiller en gestion de projet (CGP) pour connaître les dates de réunion du CGPI et les activités préalables. Si vous ignorez qui est votre conseiller, écrivez à : NC-BGPE-EPMO-GD@hrsdc-rhdcc.gc.ca.

    • Que dois-je faire pour modifier la date de présentation au CGPI?

      Communiquez avec votre conseiller en gestion de projet pour l’informer du nombre de jours du report de la date et des circonstances du changement. Si vous attendez que des documents soient signés, la présentation peut être reportée à la prochaine réunion, ce qui ne nécessite qu’un changement administratif. Si la présentation doit être reportée à une date éloignée et que des projets associés sont touchés, présentez une demande de changement officielle comprenant diverses possibilités, par exemple ne rien faire ou procéder à une livraison partielle (au point de contrôle 4) afin d’atténuer l’impact du report de la livraison intégrale.

    • Où puis-je trouver la dernière version des gabarits de gouvernance?

      Le Bureau de gestion des projets de l’entreprise, de la Direction générale du dirigeant principal des finances, encourage l’utilisation des modèles pour les points de contrôle des projets. Vous pouvez consulter ces modèles à la section Processus par point de contrôle, d’après l’étape à laquelle votre projet est rendu. Pour savoir quelle version d’un modèle est la plus à jour, communiquez avec votre conseiller en gestion de projet.

    • Quand dois-je remplir une ECRP?

      Tout projet assujetti à la Norme relative à la complexité et aux risques des projets du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) doit faire l’objet d’une évaluation qui en déterminera les risques et la complexité avant que ne soient dépensés des fonds pour le projet (donc avant le point de contrôle 2). Pendant le cycle de vie d’un projet, si des changements significatifs se produisent et peuvent avoir des répercussions sur la complexité et les risques évalués, le niveau de risques et de complexité du projet doit faire l’objet d’une nouvelle évaluation et le Secrétariat du Conseil du Trésor doit être informé du résultat.

      À EDSC, on recommande aux gestionnaires de projet d’examiner les questions de l'(ECRP) dès que la proposition de projet est approuvée. Cet examen préliminaire renseigne sur les secteurs de risques associés au projet et le niveau de détail que doivent renfermer les documents pour obtenir la cote appropriée. Après avoir fait le tour de toutes les questions, il faut rédiger les autres documents de l’étape 2 afin d’étayer les risques du projet, puis présenter l’ECRP, et les autres documents, aux fins d’examen au point de contrôle. Le conseiller en gestion de projet peut fournir une aide précieuse. Il est recommandé d’examiner les questions de l’ECRP même pour les projets qui ne sont pas régis par le CGPI, pour connaître les éléments d’un projet que le SCT considère comme risqués et complexes. Le niveau de risques et de complexité permet de déterminer le niveau de détail que doivent renfermer les documents pour le projet (voir les autres questions de la FAQ sur le sujet).

    • Quel niveau de détail mes documents doivent ils renfermer?

      Le niveau de détail des documents est basé sur le niveau de risques et de complexité du projet. Même les projets qui ne sont pas régis par le CGPI doivent respecter les pratiques exemplaires de gestion de projet et être accompagnés de documents pertinents. (Par le passé, la valeur globale de certains projets a augmenté et, en conséquence, ceux-ci ont dû être régis par le CGPI.) Le niveau de détail doit donc être suffisant pour étayer l’atténuation des risques selon l’envergure et la portée du projet.

    • Quelles sont les activités préalables liées aux projets soumis à la gouvernance du CGPI?

      Pour assurer une présentation normalisée de l’information, la nouvelle Pratique de gestion de projet et de programme (PGPP) d’EDSC comporte des gabarits à utiliser pour la rédaction des documents devant appuyer le projet. Il est recommandé de consulter le conseiller en gestion de projet pour assurer un niveau de détail et de clarté suffisant, dans tous les cas : les documents à présenter au CGPI aux points de contrôle 2 et 3 aux fins d’approbation, et aux points de contrôle 4 et 5 aux fins de vérification. Une fois que les activités de l’étape sont terminées, l’équipe de projet soumet les produits livrables aux fins d’examen au point de contrôle. Avant la réunion du CGPI, chaque dossier est transmis à une équipe d’examen d’assurance qui évalue l’état de préparation du projet et l’impact sur le portefeuille. Les documents doivent être signés par un directeur général, avant l’examen d’assurance, puis par un SMA, avant la réunion du CGPI. Si les documents ne sont pas signés à temps, la présentation est différée jusqu’à ce qu’ils le soient.

    • Pourquoi le CGPI doit-il être informé des changements apportés aux petits projets et aux projets mineurs?

      Il est important de connaître les changements dans les petits projets et les projets mineurs en raison de l’impact global qu’ils peuvent avoir sur le portefeuille des projets approuvés. Supposons un projet mineur qui ajouterait à sa portée une composante de 200 000 $ relevant de la DGIIT. Cette nouvelle composante n’est pas prévue à la liste des projets approuvés. Par conséquent, le projet mineur devra utiliser plus de capacités de la DGIIT, au détriment d’autres projets – possiblement plus prioritaires. Autrement dit, si un projet mineur utilise plus de capacités que ce qui est prévu dans la liste des projets approuvés – sans en informer le CGPI –, la DGIIT pourrait manquer de capacités pour appuyer les demandes de changement d’autres projets.

    • Que fait le CGPI pour s’informer du changement d’un élément (coûts ou calendrier) d’un petit projet ou d’un projet mineur s’il ne régit pas ce projet?

      Les changements de tous les projets doivent être consignés dans la SIGP, et une demande de changement doit être présentée, au besoin. Les changements, mineurs ou majeurs, peuvent avoir une incidence sur les investissements globaux du Ministère dans les projets. Le CGPI connaît tous les projets approuvés (de toute taille), au moins leur coût et leur calendrier, car ces renseignements de base doivent toujours être fournis. Si un élément du projet est modifié, il faut remplir une demande de changement, obtenir les approbations nécessaires en fonction des seuils établis et informer le BGPE pour faire ajouter les changements (aux coûts ou au calendrier) à la liste des projets approuvés. Les changements aux coûts ou au calendrier sont présentés au CGPI dans un document où sont résumés tous les changements par rapport à la liste des projets approuvés. Ce document est présenté à chaque réunion sous forme d’artéfact d’impact. Si les membres ont des questions, ils demandent des précisions au SMA (s’il est présent) ou ils en prennent note aux fins de suivi.

  • Projet
    • Pourquoi le Plan de gestion de projet (PGP) est-il un produit livrable aux étapes 2 et 3?

      Le but du PGP est de documenter comment un projet sera planifié, exécuté, surveillé, contrôlé et clos. À l’étape 2 (Présentation), le PGP soumis identifie les normes entourant les meilleures pratiques en gestion de projet qui seront utilisées pendant la durée de vie du projet. L’objectif est d’identifier les informations ayant une incidence sur l’évaluation de la complexité et des risques du projet, qui est aussi réalisée à cette étape. Le PGP lance également les activités de contrôle du projet. À l’étape 3 (Planification), on ajoute dans le PGP des détails sur chaque domaine de gestion de projet pour fournir le niveau de référence auquel l’état du projet sera comparé.  Cela permet aussi une personnalisation des processus selon les besoins du projet qui n’ont peut-être pas été identifiés au cours de l’étape 2. Veuillez noter que des directives sont incluses dans le gabarit de PGP disponible en ligne dans le dépôt de connaissances d’EDSCs, dans la SIGP. Étant donné que le PGP est soumis deux fois et évolue entre l’étape 2 et la décision au point de contrôle 3, il faut le faire signeré à chaque point de contrôle pour s’assurer que le promoteur exécutif et le propriétaire fonctionnel sont informés des changements et les approuvent.

    • Où puis-je trouver réponse à mes questions sur les pratiques exemplaires de la gestion de projet en général et sur mon projet en particulier?

      Communiquez directement avec votre conseiller en gestion de projet. Si vous ignorez qui est votre conseiller, envoyez un courriel à NC-BGPE-EPMO-GD@hrsdc-rhdcc.gc.ca

    • Où puis-je trouver les gabarits pour la gestion de projet et de programme?

      Dans le dépôt de connaissances d’EDSC

  • Gestion de programme
    • Qu'est-ce qu'un programme?

      Un programme est un ensemble de projets et d'activités de gestion du changement liés qui ensemble permettent de réaliser un changement favorable à un ministère.

    • Qu'est-ce que la gestion de programme?

      Le Conseil du Trésor définit la gestion de programme comme la « gestion coordonnée de projets et d'activités de gestion du changement, visant à réaliser un changement favorable ».

      À EDSC, la pratique MSP®Note de bas de page 1 (Réussir le Management de Programme) a été désignée comme la meilleure approche en matière d'exécution de programmes. La pratique MSP fournit une définition similaire de la gestion de programme : « l'action de mener à bien l'organisation, la direction et la mise en œuvre coordonnées des projets et des activités de transformation pour obtenir des résultats et des avantages d'importance stratégique pour l'organisation. »

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    • Quelle est la vision pour la gestion de programme?

      D'ici 2021, EDSC aura réussi à livrer des changements complexes à l'aide des pratiques exemplaires de gestion de programme, ce qui donnera les résultats suivants :

      • Gestion de programme extensible liée aux priorités stratégiques et appuyée par les ressources et la planification appropriées.
      • Développement durable des compétences et des capacités soutenant l'exécution continue des programmes.
      • Efficacité de la gouvernance des programmes et de l'imputabilité des cadres supérieurs.
      • Réputation respectée et reconnue en tant qu'agent de mise en œuvre de la gestion de programme au sein du gouvernement du Canada.
    • Pourquoi introduire la gestion de programme alors que nous développons au même moment notre maturité en gestion de projet?

      De nombreuses administrations dans le secteur public ont reconnu que les projets à eux seuls ne peuvent pas supporter le type de changement requis pour réussir la transformation des organisations.

      Ayant reconnu l'importance d'exécuter des changements complexes au sein du Gouvernement du Canada, le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) a publié un renouvellement de l'ensemble des politiques, qui comprend la discipline de la gestion de programme.

      Au cours des dernières années, EDSC a développé sa capacité en gestion de projet afin d'appuyer la prestation de services satisfaisants, ce qui continuera d'être l'une des principales priorités de la Direction de la Gestion des Investissements, des Projets et de l'Approvisionnement (GIPA). L'adoption de la gestion de programme sera effectuée parallèlement au renforcement de nos capacités en gestion de projet, et ce le plus efficacement possible

      La gestion de programme a un rôle à jouer, en particulier dans la mise en œuvre de changements transformationnels présentant un degré élevé de risque et de complexité. Bien que distinctes, la gestion de projet et la gestion de programme sont deux disciplines inextricablement liées. Il va donc de soi que la maturité doit s'acquérir dans ces deux sphères de façon interdépendante.

    • Quels sont les avantages de l'adoption d'une approche de gestion de programme?

      Une saine gestion des programmes permettra ce qui suit :

      • Lier la mise en œuvre du changement avec la réalisation des priorités stratégiques de l'organisation en mettant surtout l'accent sur la réalisation des avantages;
      • Établir, dans une structure de gouvernance de programme, des limites flexibles pour composer avec les changements fréquents (p. ex. orientations stratégiques);
      • Reconnaître la complexité du travail à effectuer;
      • S'assurer de la cohésion des projets pour livrer des capacités cohérentes;
      • Gérer plus efficacement la demande de ressources essentielles, et
      • Intégrer la gestion du changement à la structure pour favoriser la mise en œuvre.
    • Quelle est la différence entre un programme et un grand projet?

      L'objectif ultime d'un programme est de réaliser des résultats et des avantages stratégiques, tandis qu'un grand projet est principalement axé sur la production d'extrants. Un grand projet restera généralement centré sur un seul travail précis à réaliser dans un certain délai et à un certain coût; un programme se composera d'une combinaison de projets et comprendra la transition du changement dans les opérations en vue de la réalisation des résultats et des avantages attendus.

      Par exemple, un grand projet serait de « construire un ensemble d'installations de recyclage partout à Ottawa » tandis qu'un programme serait de « rehausser la beauté naturelle d'Ottawa pour le plaisir et la santé des citoyens et pour attirer les touristes ». Le programme sera donc à l'origine de plusieurs projets liés, dont peut-être la construction d'installations de recyclage.

    • Nous avons déjà un processus et des artéfacts pour les projets, pourquoi faut-il remplir d'autres documents pour les programmes?

      Puisque les programmes sont différents des projets, il est normal que les documents le soient aussi. En gestion de programme, la documentation est un ensemble de documents centraux utilisés tout au long du cycle de vie; cette documentation est essentielle pour éliminer les doubles emplois et assurer l'efficacité de la coordination des plans et de la gestion des ressources de tout le programme. Étant donné que les programmes sont généralement plus complexes et plus risqués que les projets, ces documents sont conçus pour appuyer et suivre le programme tout au long de son exécution.

      Par conséquent, la production de documents est plus élevée au début, surtout à l'étape de la définition du programme, et elle diminue à mesure que le programme progresse.

    • Comment savoir si mon initiative est un programme?

      Pour vous aider à déterminer si votre initiative est un programme, voici quelques unes des principales caractéristiques à reconnaître :

      • L'accent est mis sur l'obtention des résultats stratégiques souhaités et la réalisation des avantages attendus.
      • L'initiative découle du mandat ou d'une stratégie du ministère, ou encore d'une nouvelle loi, qui exige de transformer la prestation des services.
      • Il s'agit de livrer une vision de l'état futur, et non un produit; il est donc difficile de déterminer entièrement la voie à suivre dès le départ.
      • Le niveau de complexité, de risque et d'incertitude est élevé, et le changement aura une incidence sur de multiples intervenants.
      • L'initiative apporte d'importants changements transformationnels à l'organisation et à son personnel.

      Si vous avez besoin de plus de conseils ou d'indications pour déterminer si une initiative est un programme, vous pouvez communiquer par courriel avec l'équipe de Services-conseils en gestion de programme (SCGP).

    • Qu'est-ce que le Programme d'adoption de la gestion de programme (PAGP)?

      En 2018, la Direction générale du dirigeant principal des finances (DGDPF) a approuvé un examen de la gestion de programme à EDSC en vue d'établir une base de référence afin d'améliorer la livraison de celle-ci. En fonction des résultats, l'équipe de l'examen a recommandé de lancer un programme qui renforcerait les capacités dont le Ministère a besoin pour appuyer les programmes actuels et futurs.

      Le PAGP est une approche triennale en plusieurs phases visant à instaurer une nouvelle capacité organisationnelle en gestion de programme dans le but d'atteindre les objectifs stratégiques suivants :

      • Améliorer la capacité d'EDSC à mettre en œuvre des changements transformationnels complexes.
      • Augmenter le niveau de compétences des cadres supérieurs pour qu'ils puissent exercer leurs fonctions dans un environnement de supervision, d'assurance et d'exécution de programme.
      • Moderniser le fonctionnement de la GIPA pour appuyer la gestion de programme au sein de l'organisation.
      • Élaborer des processus pour guider l'adoption efficace des pratiques de gestion de programme au Ministère.
    • Quels sont les moteurs du PAGP?

      Le PAGP est motivé par les attentes croissantes des citoyens et du gouvernement ainsi que par les lacunes d'EDSC en ce qui concerne sa capacité de réussir à mettre en œuvre des changements transformationnels. Les citoyens s'attendent à ce que tous les ministères offrent de nouveaux services rapidement et efficacement dans le mode de service de leur choix, ce qui signifie de plus en plus le mode numérique. EDSC joue un rôle très important dans la prestation de services aux Canadiens, et il doit être capable de mettre en œuvre des changements transformationnels pour s'adapter à l'évolution des attentes des clients.

      En même temps, les gouvernements sont (à juste titre) tenus pour responsables de l'échec des projets et programmes; Phénix en est un exemple particulièrement douloureux. Le Conseil du Trésor a récemment mené l'initiative de renouvellement de l'ensemble des politiques, ce qui a donné naissance à la Politique sur la planification et la gestion des investissements et à la Directive sur la gestion des projets et des programmes. Le but de ces instruments de politique est d'assurer que « le gouvernement du Canada dispose des actifs et des services nécessaires afin de soutenir l'exécution des programmes aux Canadiens » et que « les projets et les programmes du gouvernement sont planifiés, mis en œuvre, surveillés, contrôlés de façon efficace et clos en vue de permettre la réalisation des avantages et des résultats attendus pour les Canadiens. »

      À EDSC, l'examen effectué en 2018 sur la capacité du Ministère d'exécuter des programmes pour procéder aux changements transformationnels a révélé de nombreuses lacunes. Combler ces lacunes est un élément important du PAGP.

    • Quels sont les signes de l'adoption réussie de la gestion de programme à EDSC?
      • D'abord et avant tout, pour les programmes qu'exécute EDSC, les avantages sont obtenus conformément au calendrier et au budget prévus.
      • Les cadres supérieurs dirigent activement l'adoption de la gestion de programme, et ils acceptent leurs obligations et responsabilités en matière d'exécution de programme.
      • EDSC est respecté et reconnu en tant qu'agent de mise en œuvre de la gestion de programme au gouvernement du Canada.
      • Les programmes sont clairement liés aux priorités stratégiques ministérielles et appuyés par les ressources et la planification appropriées.
      • L'exécution des programmes s'appuie sur le développement durable des capacités.
      • La gouvernance des programmes est efficace.
    • Quelles seraient les conséquences de ne pas adopter la gestion de programme à EDSC?

      Si la gestion de programme n'est pas adoptée, les conséquences seraient les suivantes :

      • Impossibilité d'obtenir les résultats attendus du changement transformationnel à grande échelle et de réaliser des avantages d'importance stratégique pour l'organisation;
      • Manque de soutien pour les changements transformationnels majeurs à EDSC;
      • Inaptitude à mettre en œuvre le type de changement nécessaire pour réussir la transformation;
      • Manque de participation active, d'adhésion et d'appui des cadres supérieurs;
      • Vision floue des changements requis et de la façon dont la réussite pourrait être mesurée;
      • Non-conformité au renouvellement de l'ensemble des politiques du Conseil du Trésor;
      • Incapacité d'exécuter et de gérer des changements importants et complexes;
      • Manque de ressources appropriées possédant les compétences et l'expérience pertinentes pour démarrer, planifier, gérer, appuyer et exécuter les programmes.
    • Peut on déléguer des responsabilités de programme à d'autres personnes?

      Le promoteur de programme doit rendre compte de la réussite ou de l'échec du programme. Il doit s'assurer que le programme s'aligne sur l'atteinte des objectifs opérationnels et la réalisation des avantages prévus. Ce rôle doit être assumé par un cadre supérieur disposant des pouvoirs nécessaires, faute de quoi le programme risquerait d'être compromis. Certaines responsabilités peuvent être déléguées, mais l'imputabilité incombe au promoteur de programme.

    • Quelle valeur apporte la supervision de programme (p. ex. bilan de santé, assurance, vérification et examen par des tiers indépendants)?

      Le promoteur doit rendre compte de la réussite du programme. Les diverses fonctions de surveillance confirment l'état de santé du programme tout au long de son cycle de vie. Elles vérifient aussi que les enjeux, les risques et les problèmes sont identifiés et atténués avant qu'ils ne surviennent ou ne deviennent ingérables.

      « Aucun organe [sic] de surveillance indépendant de la structure de gestion du projet n'était en place pour conseiller objectivement le sous-ministre… Ainsi, le sous-ministre n'a pas reçu d'information indépendante montrant que Phénix n'était pas prêt à être mis en œuvre ou que le Centre des services de paye de Miramichi et les ministères et organismes n'étaient pas prêts à faire fonctionner Phénix. »

      - La création et le déploiement du système de paye Phénix, Vérificateur général du Canada, printemps 2018.
    • Qu'est-ce qu'un avantage et dans quelle mesure les avantages sont-ils liés aux extrants, aux capacités et aux résultats?

      Un avantage est une amélioration mesurable qui contribue à l'atteinte d'un ou plusieurs objectifs de l'organisation. Par exemple, une réduction de 50 % de la pauvreté chez les enfants d'ici 10 ans.

      Les avantages peuvent être réalisés seulement après le passage à un nouvel état opérationnel et l'obtention d'un résultat, comme opérationnaliser un nouveau service aux citoyens visant à réduire la pauvreté chez les enfants.

      Une nouvelle capacité est nécessaire pour obtenir un résultat. Par exemple, la capacité d'un nouveau service aux citoyens qui exige une consultation publique, un nouveau portail Web pour les clients et des spécialistes — chacun de ces éléments étant le résultat d'un projet.

    • Quels sont certains des principaux rôles dans l'exécution des programmes?

      Le promoteur de programme (aussi appelé « responsable principal » ou « RP ») est le sous ministre adjoint qui doit rendre compte de la réussite du programme. Il fournit un leadership sans équivoque et une orientation claire durant tout le programme; il veille également à ce que les intervenants s'entendent sur les objectifs et les avantages du programme.

      Le gestionnaire de programme est responsable de la planification et de la gestion du programme. Pour ce faire, il surveille de façon proactive l'avancement du programme, il résout les enjeux et prend les mesures correctrices qui s'imposent. Il coordonne les projets du programme afin de réussir à mettre en œuvre de nouvelles capacités pour que les opérations puissent favoriser le changement et réaliser les avantages.

      Le gestionnaire du changement opérationnel (GCO) occupe un poste de direction. Il est chargé de définir les avantages, d'évaluer les progrès réalisés et d'introduire les améliorations mesurées dans les opérations. Il s'agit d'un poste essentiel pour assurer que les changements résultant d'un programme sont transférés aux opérations et que les avantages sont réalisés. Lorsque les programmes ont une incidence sur de nombreuses opérations, il est possible de nommer plus d'un GCO. Chacun se concentre alors sur un secteur d'activité touché par le programme. En ce qui concerne ses activités liées au programme, le GCO relève directement du promoteur.

      Pour les projets au sein d'un programme, le promoteur exécutif de projet (aussi appelé « promoteur de projet » ou « directeur de projet ») doit rendre compte de l'atteinte des objectifs de projet et de la production des extrants en vue de la réalisation des avantages prévus. Le promoteur de programme doit désigner le promoteur exécutif de chacun des projets à l'étape de la définition du programme ou au début d'une nouvelle tranche.

    • Quels outils spécifiques de la politique du Conseil du Trésor sont liés à la gestion des programmes ?

      La Politique sur la planification et la gestion des investissements et la Directive sur la gestion des projets et des programmes.

    • Quels instruments politiques de gestion de programme ont été mis en place à EDSC ?

      EDSC possède trois outils politiques liés à la gestion des programmes :

      • la Politique sur la gestion des projets et des programmes ;
      • la Directive sur la gestion des programmes ; et
      • la Norme sur la gestion des programmes.

      Les trois documents fournissent des exigences progressivement plus détaillées au personnel d’EDSC qui travaille dans un environnement de programme à EDSC. Ces documents ont été élaborés et publiés conformément à la Politique du Conseil du Trésor sur la planification et la gestion des initiatives et à la Directive sur la gestion des projets et des programmes.

    • Quand ces instruments politiques entrent-ils en vigueur ?

      La Politique sur la gestion des projets et des programmes et la Directive sur la gestion des programmes sont entrées en vigueur le 11 octobre 2019. La Norme sur la gestion des programmes est entrée en vigueur le 30 mars 2020. Ces outils politiques seront révisés régulièrement et mis à jour pour refléter des changements dans les exigences de gestion des programmes.

    • Qui est responsable des instruments politiques de gestion de programme d’EDSC ?

      Le Cadre supérieur désigné d’EDSC est responsable de maintenir un cadre de gestion de projet et programme pour l’ensemble du département. Celui-ci comprends notamment des outils stratégiques.

    • Que couvrent les outils stratégiques ?

      Les outils stratégiques de gestion des programmes d’EDSC fournissent les exigences obligatoires pour la gestion de programmes à EDSC. Ils décrivent les exigences stratégiques, les rôles et responsabilités clés, la gouvernance, les phases de gestion de programme, les artéfacts requis, la gestion des projets au sein d'un programme et la gestion du changement liée à un programme.

    • Quels sont les outils politiques qui s'appliquent à la gestion des projets au sein d'un programme ?

      Pour les projets qui font partie d'un programme, les instruments politiques de gestion de programme s'appliquent. Cela permet de s'assurer que les projets au sein d’un programme sont gérés de manière cohérente avec l’objet global et les exigences du programme.

    • Où puis-je trouver les outils politiques de gestion des programmes d’EDSC ?

      Les outils politiques de gestion des programmes d’EDSC sont disponibles sur iService et dans le répertoire des connaissances d’EDSC.

    • En quoi consiste le processus de gestion de programme d'EDSC?

      Le processus de gestion de programme d'EDSC présente les grandes phases de la gestion de programme, les artéfacts justificatifs (p. ex. analyse de rentabilisation du programme, document de définition du programme, etc.) et les principaux rôles et responsabilités (p. ex. promoteur du programme, gestionnaire du changement opérationnel, etc.).

      Voici les grandes phases :

      • Identifier un programme
      • Définir le programme
      • Gérer les tranches
      • Clore le programme
    • À qui le processus de gestion de programme d'EDSC s'applique t il?

      Le processus de gestion de programme d'EDSC s'applique à toute personne travaillant sur un programme au sein d'EDSC.

    • En quoi l'adoption de la gestion de programme me serait-elle profitable?

      Voici ce qu'apporte l'adoption de la gestion de programme aux personnes travaillant sur des programmes :

      • Environnement intéressant et d'une grande importance stratégique;
      • Nouvelles compétences et connaissances et de nouveaux comportements;
      • Outils, structure et uniformité quant à la gestion des programmes;
      • Augmentation des chances de participer à un programme voué à la réussite;
      • Possibilité d'être vu comme un pionnier au sein d'EDSC.
    • Quelle incidence la gestion de programme aura-t-elle sur les tâches quotidiennes des employés participant à un programme?

      L'incidence dépendra du rôle. Certaines personnes feront partie de l'équipe du programme tandis que d'autres fourniront du soutien et aideront à l'exécution du programme, à temps plein ou partiel et à différentes périodes. Les employés qui ne travaillent pas sur le programme en tant que tel pourraient ressentir les effets des changements que provoquera le programme. Il est difficile de décrire avec précision la façon dont les employés seront touchés, mais il pourrait s'agir de l'acceptation d'un nouveau défi, du suivi d'une nouvelle formation, d'un changement dans la façon d'exécuter les tâches, etc.

    • Quelles sont les autres directives disponibles pour les personnes qui travaillent sur un programme ou qui veulent en savoir plus?

      Les documents d'EDSC suivants donnent d'importantes directives et orientations :

      • Politique sur la gestion de projet et de programme
      • Directive sur la gestion de programme
      • Norme sur la gestion de programme (en cours d'élaboration)
      • Guide de gestion de programme (en cours d'élaboration)
      • Directive sur la gestion des avantages
    • Comment puis-je avoir plus de renseignements sur les programmes?

      Si vous voulez en apprendre plus, consultez la page iService de la gestion de programme ou envoyez un courriel à l'équipe de Services-conseils en gestion de programme (SCGP).

  • Investissement
    • Qu’est-ce que le plan d’investissement?

      Aux termes de la Politique de planification des investissements – Actifs et services acquis du Conseil du Trésor, « le plan d’investissement d’un ministère est un document stratégique de portée générale qui énonce l’orientation, les capacités et les engagements du ministère touchant ses investissements dans des actifs et des services acquis ».

      Cette politique a pour objectif d’optimiser les ressources et d’assurer une saine gérance de l’exécution des programmes du gouvernement par une planification efficace des investissements. Par ailleurs, la Politique sur la gestion des projets garantit la mise en œuvre de systèmes et de contrôles appropriés pour la gestion des projets au niveau des ministères, et favorise l’obtention des résultats des projets et des programmes, tout en limitant les risques pour les intervenants et les contribuables. Le plan d’investissement d’EDSC donne suite aux exigences de ces politiques.

    • Où puis-je trouver le plan d’investissement du Ministère?

      Voici le plan d’investissement (PDF, 2 Mo).

    • Quel est le processus d’approbation d’une nouvelle proposition de projet d’investissement? Par quoi dois-je commencer?

      Voir la procédure sous Processus d’admission.

    • Où puis-je trouver la liste ministérielle des projets d’investissement approuvés?

      Voici la liste ministérielle des projets d’investissement approuvés.

    • À qui puis-je adresser mes questions durant le processus d’admission?

      Votre conseiller en gestion de projet (CGP) est votre principale personne‑ressource. Un CGP vous sera attitré quand vous manifesterez votre intention de présenter une proposition d’investissement. Vous devez écrire au BGPE à l’adresse : NC-BGPE-EPMO-GD@hrsdc-rhdcc.gc.ca.

  • Solution d’information de gestion de projet (SIGP)
    • Qu’est-ce que la Solution d’information de gestion de projet (SIGP)?

      La Solution d’information de gestion de projet (SIGP), est le dépôt central du Ministère pour les renseignements portant sur les projets. Elle est utilisée pour normaliser les rapports et les pratiques de gestion de projet. Elle est formée de deux systèmes : Project Server de Microsoft (information sur les projets) et le module Project System de SAP (données financières).

    • Je suis gestionnaire d’un projet approuvé du Ministère. Que dois-je faire pour accéder à Microsoft Project Server 2016?

      Si vous êtes gestionnaire d’un projet approuvé, présentez une demande à Info-Service national pour être désigné responsable du projet. Vous devez inclure le titre et le numéro du projet dans la demande.

    • Je suis membre d’une équipe participant à un projet approuvé du Ministère. Que dois-je faire pour accéder au projet dans Project Server?

      Si vous êtes membre d’une équipe qui participe à un projet approuvé et que vous n’avez pas de compte dans Project Server, présentez une demande à Info-Service national pour créer un compte. Ensuite, demandez à votre gestionnaire de vous inscrire à l’équipe dans Project Server. Une fois que votre compte est créé, il revient au responsable du projet de vous accorder l’accès.

    • Où puis-je avoir accès aux projets dans Project Server?

      Vous pouvez accéder aux projets au moyen de Project Web App (PWA).
      Remarque : Le message d’erreur « Accès refusé » s’affiche si vous n’avez pas de compte dans Project Server.. Veuillez écrire au BGPE pour demander un accès.

    • Que dois-je faire pour fermer et archiver mon projet dans Microsoft Project Server?

      Microsoft Project Server fonctionne comme SharePoint. Si vous extrayez un document, il est important de l’archiver. N’oubliez pas de sauvegarder, publier et fermer votre projet à la fin de chaque session.

    • Comment puis-je utiliser Project Server pour fournir de l’information aux cadres supérieurs?

      Il y a de nombreux rapports dans Project Server que vous pouvez utiliser pour fournir de l’information aux cadres supérieurs, par exemple les rapports sur les projets et le portefeuille. Tous les rapports se trouvent à l’onglet Aide à la décision de Project Server.

    • Qui dois-je contacter si j’ai des questions à propos de Microsoft Project Server?

      Pour les questions techniques, présentez une demande à Info-Service national. Pour les demandes de renseignements généraux sur l’utilisation de Microsoft Project Server, écrivez au BGPE à NC-BGPE-EPMO-GD.

  • Le Groupe consultatif sur les investissements (GCI)
    • Qu’est-ce que le Groupe consultatif sur les investissements (GCI)?

      Le Groupe consultatif sur les investissements (GCI) est un groupe indépendant dont le mandat est d’examiner la documentation relative aux projets afin de fournir des conseils impartiaux aux membres du Conseil des grands projets et des investissements (CGPI) et du Comité des directeurs généraux chargés de la surveillance des projets (CDGSP) au sujet de la valeur, du risque, et le niveau d’harmonisation avec la stratégie et les priorités ministérielles qu’une proposition de projet ou apporte à l’investissement du ministère du portefeuille.

      Pour chaque proposition ou projet, qu’il soit petit, mineur ou majeur, le GCI :

      • évalue l’harmonisation avec l’orientation organisationnelle;
      • évalue les priorités par rapport au portefeuille d’investissements, notamment à savoir si la proposition ou le projet est considéré comme non discrétionnaire;
      • formule une recommandation sur la valeur de la proposition ou du projet et sur le risque associé à sa mise en œuvre.

      Ces évaluations ont lieu chaque fois que des documents sont soumis à l’approbation du CGPI ou du CDGSP aux points de contrôle 0, 1 ou 2, ou dans le cadre d’une demande de changement.

      Le GCI produit une évaluation des investissements, souvent appelée « carte de projet ». Cette évaluation comporte habituellement trois ou quatre pages, et la première page présente un résumé des trois points susmentionnés. L’évaluation des investissements sera incluse dans le cahier électronique pour la réunion du CGPI ou du CDGSP lorsque la proposition ou le projet vise à obtenir l’approbation pour aller de l’avant, parallèlement à l’évaluation des points de contrôle 1 ou 2 ou de l’examen d’assurance de projet relatif à la demande de changement.

      L’évaluation du GCI est fondée sur la documentation du projet fournie à un moment donné. Si d’autres renseignements sont nécessaires pour effectuer une évaluation, le GCI enverra une liste de questions au conseiller en gestion de projet (CGP) affecté au projet, lequel tentera ensuite d’obtenir des réponses.

  • Qui sont les membres du GCI?

    Les membres du GCI sont généralement des experts en la matière au niveau de travail ou de gestionnaire. Tous les membres travaillent dans les directions générales habilitantes d’EDSC. Les membres travaillent dans les directions générales suivantes :

    • DGDPF, Gestion des investissements et du rendement (GIR). La GIR-DGDPF préside le GCI.
    • La DGSRH fournit une expertise sur les considérations liées aux ressources humaines et à la dotation.
    • La DGIIT, Harmonisation organisationnelle (HO) évalue le degré d’harmonisation avec l’orientation d’EDSC en matière de TI.
    • La DGPSS fournit une expertise sur les priorités et les politiques stratégiques d’EDSC.
    • La DGGT, Bureau de l’architecture et de l’harmonisation des activités (BAHA), fournit une expertise sur le degré d’harmonisation avec l’architecture opérationnelle d’EDSC.

    Le GCI consulte des experts dans des domaines comme les services juridiques et les données, au besoin.

  • Quels renseignements l’équipe de projet devrait-elle communiquer au GCI?

    Le GCI fonde son évaluation sur la documentation du projet pour chaque point de contrôle (0, 1, 2 ou 2/3) et chaque demande de changement (DC). Veuillez noter que l’équipe de projet n’a pas besoin de soumettre les documents directement au GCI; une fois le projet terminé la documentation est fournie au conseiller en gestion de projet (CGP) approprié, il les transmettra simultanément à l’équipe d’assurance et analyse financière (AAF) ou au GCI, si nécessaire.

    Dans le cadre de la documentation standard, les renseignements suivants sont requis pour toutes les propositions et les projets à évaluer adéquatement :

    Point de contrôle 0 (information figurant dans la proposition d’investissement)

    • Quel est le moteur de la proposition? Pourquoi devrait-on y donner suite et pourquoi à ce moment-ci?
    • La proposition est non discrétionnaire? Dans l’affirmative, la proposition d’investissement devrait inclure une référence directe à la preuve pertinente (comme un engagement budgétaire, une annonce ministérielle, une loi, etc.) et indiquer les priorités stratégiques que la proposition appuie.
    • Existe-t-il des dépendances ou des liens avec d’autres projets du portefeuille d’EDSC? La proposition s’inscrit-elle dans un ensemble de propositions ayant une incidence sur les mêmes systèmes ou processus de TI? Dans l’affirmative, veuillez préciser quels sont ces projets ou systèmes.
    • Cette proposition s’appuie-t-elle sur les travaux d’un autre projet d’investissement, soit achevé, soit en cours d’exécution? Dans l’affirmative, veuillez préciser de quel(s) projet(s) il s’agit et les leçons retenues.
    • Si cette proposition est approuvée, il devrait créer une fondation pour toute autre lié les propositions?
    • De manière générale, quels sont les avantages associés à la réalisation de cette proposition?
    • Cette proposition repose-t-elle sur des partenaires externes?
    • Si cette proposition n’est pas avalisée, quelles seront les conséquences pour l’organisation?

    Point de contrôle 1 (information figurant dans l’analyse de rentabilisation)

    • Quelle incidence la situation actuelle a-t-elle sur les activités des clients du responsables opérationnels, et qui sont-ils?
    • L’analyse de rentabilisation devrait comprendre une solide analyse des options qui tient compte de multiples options (au moins deux en plus de l’option de maintenir le statu quo) pour répondre à l’objectif du projet.
    • Quels avantages mesurables cet investissement produira-t-il?
    • Certains renseignements fournis au point de contrôle 0 pourraient ne plus être pertinents ou pourraient être étoffés, de sorte que ces sections peuvent être mises à jour.

    Point de contrôle 2 (information figurant dans la charte de projet)

    • Le Comité d’examen de l’architecture intégrée (CEAI) a été consulté avant de demander l’approbation du point de contrôle 2? Dans la plupart des cas, l’approbation du CEAI est requise avant de passer au point de contrôle 2.
    • Si l’information fournie au point de contrôle 0 ou 1 n’est plus pertinente ou peut être étoffée, une analyse de rentabilisation révisée peuvent être nécessaires.
    • Veuillez noter que les renseignements saisis au point de contrôle 2 et 3 établit une base de référence en fonction desquels le succès du projet est mesurée lorsque le projet est clos, à l’appui de l’évaluation de la capacité organisationnelle de gestion de projet (ECOGP) et le cadre de responsabilisation de gestion (CRG).

    Demande de changement changement (information figurant dans le formulaire de demande de changement)

    • Quel est le moteur de la demande de changement? Pourquoi devrait-elle être approuvée et pourquoi est-elle soumise maintenant?
    • La DC introduit-elle de nouveaux risques ou enjeux dans le projet? Ont-ils été affectés, analysés et préparés en vue de leur atténuation?
    • Si la demande de changement n’est pas approuvée, quelles seront les conséquences?
    • Cette demande de changement a-t-elle une incidence sur la détermination du caractère discrétionnaire ou non discrétionnaire du projet (p. ex., a-t-on ajouté ou retiré une composante non discrétionnaire)?
    • Cette DC a-t-elle une incidence sur les avantages indiqués dans l’analyse de rentabilisation ou sur la réalisation des avantages?
  • Que signifie la recommandation du GCI pour un projet?

    Le GCI est un groupe consultatif, c’est-à-dire qu’il présente une recommandation à un organisme décisionnel (le CGPI ou le ou CDGSP) au sujet de la valeur et du risque associés à l’approbation d’un investissement. Ses recommandations peuvent comprendre l’approbation, le report ou l’annulation d’un investissement. Le GCI recommande également une catégorie d’investissement pour chaque proposition et projet approuvé. Cette catégorie d’investissement ainsi qu’une cote de priorisation calculée au moment où l’approbation du point de contrôle 2 est demandée pour un projet sont utilisées pour formuler une recommandation quant à la priorité relative de chaque projet du portefeuille d’investissement.

    Les évaluations et les recommandations du GCI visent à fournir aux membres du CGPI et du CDGSP des renseignements indépendants supplémentaires qui leur permettront de prendre des décisions éclairées au sujet de la composition du portefeuille d’investissement. Étant donné que le GCI est un groupe consultatif et non un organisme décisionnel, toutes ses recommandations (y compris celles qui portent sur la catégorie d’investissement) peuvent être approuvées ou modifiées par le CGPI ou le CDGSP.

  • Le gestionnaire de projet / responsable du secteur d’activités ont la chance de répondre au GCI?

    Au moins trois jours ouvrables avant la réunion du CGPI ou du CDGSP au cours de laquelle une proposition ou du projet est prévue pour obtenir l'approbation aux points de contrôle 0, 1 ou 2, ou une demande de changement, l’évaluation des investissements du GCI sera envoyée par courriel au gestionnaire de projet et à toute personne-ressource désignée par le CGP du projet. Cela a pour but de permettre au gestionnaire de projet d’examiner les constatations du GCI avant de la proposition ou du projet qui sera présenté au CGPI ou au CDGSP. Sauf dans le cas d’erreurs factuelles, si le gestionnaire de projet a des préoccupations au sujet de la recommandation du GCI, le présentateur de la proposition ou du projet est encouragé à en tenir compte dans la présentation au comité décisionnaire. Toutefois, une réponse peut également être partagés avec le GCI à l’adresse suivante : NC-BGPE-EPMO-GD

    Par exemple, si le GCI a recommandé qu’une proposition ou un projet soit catégorisé comme étant une amélioration opérationnelle discrétionnaire, mais que le gestionnaire de projet, responsable du secteur d’activités ou cadre responsable estime qu’il s’agit plutôt d’un investissement non discrétionnaire dans le programme de politiques, cela peut être discuté lors de la présentation au CGPI ou au CDGSP. Le comité prendra alors la décision finale en ce qui a trait à la catégorie de l’investissement.

  • De quelle façon les erreurs dans l’évaluation des investissements sont-elle cernées et résolues?

    Si le gestionnaire de projet ou un autre avis des intervenants identifie une erreur de fait dans l’évaluation du SEI après l’avoir reçu qu’il est envoyé par courriel à eux, ils sont invités à répondre à NC-INVESTISSEMENT-INVESTMENT-GD@hrdc-drhc.net afin d’aviser le président du SEI.

  • Quelle est la différence entre le GCI et l’équipe de l’assurance et analyse financière (AAF)?

    Le GCI est distinct de l’équipe de l’AAF. L’AAF conseille les membres du CGPI et du CDGSP sur la qualité de la documentation et l’état de préparation du projet, alors que le GCI évalue la valeur et l’harmonisation de la proposition ou du projet dans le contexte du portefeuille. Le GCI tient également compte de l’incidence d’un projet ou d’une proposition sur le portefeuille. Par exemple, si plusieurs propositions ont une incidence sur les mêmes systèmes ou ressources de TI, le GCI informera la haute direction de l’éventuel chevauchement ou de la possibilité d’harmonisation, et il pourrait recommander au CGPI ou au CDGSP de demander au responsable de la proposition d’examiner cette possibilité.

  • Quelles sont les catégories d’investissement d’EDSC et que signifient-elles pour un projet?

    EDSC compte cinq catégories d’investissement; deux d’entre elles sont considérées comme étant non discrétionnaires (obligatoires) et trois comme étant discrétionnaires.

    Non discrétionnaire

    • Les investissements du programme stratégique s’inscrivent dans le cadre d’un engagement obligatoire, comme une loi, un règlement, une politique du CT, des lettres de mandat ministérielles ou des engagements budgétaires du gouvernement du Canada.
    • Les investissements fondés sur la réponse au risque permettent de traiter un risque ou un enjeu grave et actuel auquel fait face l’organisation. Ils sont habituellement de nature réactive et leur but principal consiste à éliminer complètement un risque ou un enjeu confirmé quant au secteur d’activité touché.

    Discrétionnaire

    • Les investissements de transformation stratégique visent à accroître l’efficacité de la mise en œuvre d’une stratégie ministérielle en transformant ou en modifiant fortement la pratique actuelle; ils doivent être en forte adéquation avec le cadre stratégique. Le Ministère est invité à mettre en œuvre ce type d’investissement quand il décide, à titre d’organisation, de transformer son mode d’opération.
    • Les investissements axés sur l’amélioration opérationnelle visent à améliorer les systèmes, les processus ou la technologie existants pour renforcer les indicateurs de rendement ou résoudre les problèmes opérationnels; ils peuvent également contribuer à atténuer les risques pour l’organisation, que ceux­ci soient perçus ou confirmés. Contrairement aux investissements fondés sur les risques, ils sont proactifs.
    • Les investissements axés sur la gestion du cycle de vie visent à faire en sorte que les systèmes demeurent fonctionnels, habituellement en réponse à un problème actuel ou imminent (p. ex., quand le soutien d’un produit tire à sa fin). Le Ministère est invité à mettre en œuvre ce type d’investissement dans les cas où le système actuel est à la veille d’être en fin de vie.

    Les investissements non discrétionnaires seront automatiquement priorisés par rapport aux projets discrétionnaires dans la liste des projets approuvés (LPA). Si un projet comporte des éléments discrétionnaires et non discrétionnaires, le comité déterminera s’il serait utile d’examiner chaque élément séparément.

  • Comment la cote d’évaluation de l’investissement est­elle calculée et quelle incidence cela a-t-il sur un projet?

    Toutes les évaluations des investissements au point de contrôle 2 du GCI comprennent une cote. La liste des projets prioritaires est communiquée chaque semaine au CGPI et aux membres du CDGSP ainsi qu’à la DGIIT.

    La cote est fondée sur les critères suivants évalués par le GCI :

    • Criticité : le niveau du besoin de mettre en œuvre une proposition, compte tenu de l’éventualité ou non d’un risque grave pour l’organisation.
    • Urgence : le degré de nécessité impérieuse d’entreprendre ou de mener à bien un projet au cours d’un exercice financier, compte tenu des délais obligatoires de mise en œuvre.
    • Faisabilité : la probabilité que l’organisation puisse exécuter ce qui est proposé dans la documentation du projet (p. ex., les avantages pourront-ils être obtenus comme prévu et le projet sera-t-il achevé dans le respect des délais, du budget et de la portée prévus?). Les données historiques sur les investissements antérieurs pourraient servir à évaluer ce critère.
    • Rapport coûts-avantages (valeur organisationnelle) : permet d’évaluer la valeur des avantages prévus dans le contexte des coûts estimés. Ce critère est en cours d’élaboration en vertu de la Directive sur la gestion des avantages.

    Chacun des quatre critères ci-dessus est coté selon l’échelle suivante : élevée, moyenne, faible ou aucune.

    Pour obtenir des renseignements plus détaillés sur chaque évaluation du GCI, y compris celles qui n’ont aucune incidence sur la cote globale du GCI (comme l’harmonisation stratégique, l’harmonisation de l’architecture opérationnelle et l’harmonisation organisationnelle), veuillez consulter Norme de mise en priorité des investissements (DOCX, 481 Ko) ou communiquez avec votre CGP.