Le vrai dilemme de Leyla

Transcription

Voici Leyla!

Leyla travaille pour Service Canada ça fait maintenant 7 ans. Elle a d'abord été recrutée comme étudiante directement de l'université. Après son contrat à court terme, elle était tellement heureuse de cette bonne nouvelle : son gestionnaire lui a annoncé qu'elle aura un poste avec l’équipe. Cette nouvelle a été très bien accueillie car Leyla était toujours à la recherche d'un emploi au gouvernement. Bravo Leyla!

Même s'il s'agissait d'un poste de débutant en tant qu'agent junior, mais BON! Cette opportunité d'emploi ne répondait pas seulement à ses attentes, mais était également dans son domaine d’études. Elle était tellement satisfaite sachant que c'était son premier emploi juste après sa diplomation! Les étoiles étaient alignées!

Après avoir accumulée 5 ans d'expérience dans son poste junior et après avoir développé une expertise dans son domaine, Leyla a ressenti le besoin de gravir les échelons au sein de son organisation. Elle entendait souvent de nombreux collègues dire qu'il leur a fallu au moins 10 ans pour accéder à des postes plus élevés, quel que soit leur niveau de scolarité ou leurs années d'expérience. D'autre part, Leyla a été souvent témoin de promotions octroyées à certains collègues nouvellement embauchés et avec moins d’expérience qu’elle. Elle ne comprenait pas comment les promotions sont gérées et n'a pas pu obtenir une explication claire sur les raisons pour lesquelles elle ne reçoit pas d'offres malgré le fait qu'elle a postulé pour de nombreux postes internes.

Leyla est plus perplexe que jamais! Elle a contacté son gestionnaire et on lui a dit qu'elle devrait peut-être revoir la façon dont elle postulait pour un emploi. Elle a également contacté d'autres collègues et a été informée que faire partie de certains réseaux informels pouvait augmenter ses chances!

OH… J’ai oublié de vous parler un peu plus sur Leyla : Malgré le fait qu’elle soit indéniablement une personne intelligente, bilingue, avec des diplômes et avec un bon rendement au travail, elle a tendance à être timide et souvent introvertie. Elle trouve que son atmosphère de travail est conviviale, sauf qu’elle n'a pas été invitée à des évènements sociaux non officiels en équipe. Elle a pensé à demander pourquoi mais elle hésitait de la perception de ses collègues. De plus, son gestionnaire a mentionné lors de sa dernière réunion de rendement que certains collègues trouveraient son accent parfois difficile à comprendre.

Voici quelques questions auxquelles Leyla n'a pas de réponse:

  • Que lui manque-t-il pour gravir les échelons? A-t-elle les bons outils dans son milieu de travail et est-ce que ces outils-là sont convenables pour elle?
  • Est-elle en train de vivre une situation de discrimination sans même le savoir? Son accent peut-être?
  • Comment peut-elle élucider le mystère des réseaux informels? A-t-elle vraiment besoin de plus de formation pour améliorer ses compétences?
  • Hmmm... ! Que des questions sans réponses !

L’histoire de Leyla est une goutte dans l’océan de nombreux employés. Je suis sûr que beaucoup d'entre nous peuvent se voir dans l’expérience vécue de Leyla et percevoir ce qu'elle vit.

Nous espérons que vous avez apprécié l’expérience vécue de Leyla et continuons cette discussion pour rendre notre environnement de travail plus inclusif!

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